Jeune adolescent, je jouais au basket-ball dans l’équipe du Racing Club de France.
Comme nos aînés, nous étions entraînés par un ancien joueur : Robert BUSNEL.
Il a laissé son nom à une Coupe toujours disputée.
Tout le monde prononçait et continue à prononcer Bussenel.
Aujourd’hui, un journaliste de France 5 porte exactement le même nom. François BUSNEL présente tous les jeudis une émission littéraire : « La grande librairie »
Quand son nom est cité à l’antenne, c’est en ignorant le S, il devient Bunel.
Au service militaire, j’avais un camarade originaire du Nord.
Il portait un nom assez répandu dans cette région : GHESQUIERE. Il le prononçait Gesquière.
En 2009, un journaliste de la télévision française, portant exactement le même nom était pris en otage par les Talibans afghans.
Quand ils le citaient, tous ses confrères prononçaient Guêquière. Il ne les a pas démentis après sa libération.
J’ai eu une jeune collaboratrice qui se nommait Françoise COURTIAL Elle tenait à ce que son nom soit prononcé Cour-t-ial.
Un journaliste météo porte le même nom et le prononce Courcial.
Il n’y a pas de règles de prononciation des patronymes, c’est selon la volonté de ceux qui les portent et ils peuvent ne pas être d’accord entre eux.
La plupart des noms ne souffrent pas de variations mais un monsieur MARTIN peut se faire appeler Martine surtout s’il revendique une ascendance anglaise ou hispanique.
Une tradition orale veut qu’on ignore le I quand on cite le nom d’une vieille famille française, les de CASTRIES, on doit dire de Castres.
Peut-être qu’un ancêtre un peu mégalo a préféré relier son nom à la ville de Castres plutôt qu’à l’obscure bourgade de Castries…