Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société.
Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
Réflexions douces-amères
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Pour les 30èmes annonces loufoques j’ai confié à Liza trois pensionnaires du haras que j’ai décidé de fermer
http://maisondeliza.over-blog.fr/article-petites-annonces-loufoques-30e-48631805.html
€
les quatre.
…
Vous souhaitez investir dans le commerce ?
Ouvrez un resto du cœur !
Ça ne vous rapportera rien mais vous serez sûr d’avoir une clientèle fidèle et en pleine expansion !
Elle est rendue nécessaire par l’allongement de la durée de la vie !
C’est la thèse du Medef relayée par notre gouvernement.
Il faut donc, parallèlement, accroître la période d’activité des travailleurs mais les emplois se faisant de plus en plus rares, que deviendront les ‘’Seniors’’ qui sont déjà majoritairement chômeurs et qu’on maintiendra, artificiellement, dans le monde des ‘’actifs’’ ?
Pas de problème, ils attendront deux ou trois ans de plus pour toucher une pension d’autant plus réduite qu’ils seront restés au chômage plus longtemps.
C’est donc tout bénef pour le capital détenu dans des proportions de plus en plus importantes par des privilégiés qui entendent bien le rester.
L’attrait du fric a toujours provoqué l’aveuglement de ceux qui le détiennent et en veulent toujours plus.
Leur courte vue ne leur permet pas d’imaginer les conséquences de leur politique.
Les principales victimes ne seront pas les riches rentiers seulement occupés à jouer en bourse pour essayer d’augmenter leur fortune.
Il s’agira de la grande foule des gens modestes, ceux qui attendent leur pension pour manger, s’habiller, payer leurs charges.
Ces dernières étant à peu près incompressibles, ils devront économiser sur la nourriture, les vêtements, les loisirs.
Leurs dépenses réduiront en même temps que leur budget.
Avec la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, ceux qui vivent sur leur dos verront leurs revenus décroître.
Après la délocalisation des moyens de production, il leur faudra, peut-être, envisager de déplacer leurs magasins dans des lieux tout aussi exotiques.
Ce sera nettement plus difficile…
‘’L’Express’’ (25/2 au 3/3) consacre un article aux inquiétudes des salariés de l’usine Renault de Flins.
D’après le journaliste qui en est l’auteur, les effectifs de cette unité sont passés de 6733 en 1998 à 3196 en 2009.
D’autres réductions sont évoquées à Douai, toujours chez Renault et à Mulhouse chez PSA.
Conclusion logique, en forme de question : les sites de nos constructeurs nationaux, implantés en France, sont-ils appelés à disparaître ?
Dernier avatar : En 2007, il était prévu de faire passer la fabrication de la Twingo de Flins à Novo Mesto en Slovénie.
Sarkozy a convoqué Carlos Ghosn pour lui faire part de son inquiétude et lui demander de surseoir à cette nouvelle délocalisation.
On ne connaît pas la réponse du patron de Renault mais à en juger par les résultats, elle a dû être, avec toute la déférence due au Chef de l’État, du genre : ‘’Parle à mon cul, ma tête est malade’’.
Les 29èmes annonces loufoques sont parues aujourd’hui sur le blog de Liza
http://maisondeliza.over-blog.fr/article-petites-annonces-loufoques-29e-48071635.htmlBonne lecture.
Les Italiens sont des gens formidables !
Aux dernières élections régionales, ils ont conforté Berlusconi dans son rôle de Président du Conseil.
La nostalgie de Mussolini ?
C’est un peu comme si nous, Français, avions élu Guignol Président de la république !
Encore que…
LE CHANGEMENT D’HORAIRE
Comme chaque année, certains éleveurs s’élèvent contre le passage à l’heure d’été.
Il perturberait le psychisme des bêtes !
Suggestion : Faire comme si de rien n’était (avancer d’une heure la traite des vaches) et, surtout, supprimer toutes les horloges dans les étables !
Les 28èmes annonces loufoques paraissent aujourd’hui sur le blog de Liza : :
http://maisondeliza.over-blog.fr/article-petites-annonces-loufoques-28e-47838414.html
Bonne lecture à tous.
La mondialisation
Il y a eu un miracle économique : la crise financière qui a permis de faire admettre une réduction de leurs revenus à ceux qui avaient conservé leur emploi, à condition, bien sûr, que leur statut les situe en dessous de celui des cadres supérieurs.
Ces derniers, directeurs, patrons, bénéficiant, eux, d’une progression accélérée de leurs profits.
Pour les autres, un discours bien rodé sur la nécessité de repousser l’âge de la retraite en raison de l’augmentation de la durée moyenne de la vie a suffi à convaincre le plus grand nombre.
Une mesure qui, conjuguée au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux touché par la limite d’âge, décidée par notre omniprésident, permettra d’accroître encore l’effectif des chômeurs donc de réduire le montant de leurs pensions quand l‘heure de la retraite sonnera.
Mais après la fin prochaine de la crise tout ira bien, les Entreprises embaucheront, le chômage régressera. C’est ce que nous promettent les illusionnistes qui nous gouvernent. Du baratin auquel eux-mêmes ne peuvent pas croire.
Dans un article précédent ‘’la relocalisation’’ je parlais de ce qu’il advenait des emplois dans ces Entreprises rapatriant leur production. Rien n’empêche celles restées en France de profiter, elles aussi, des gains de productivité générés par l’automatisation ( voir l’évolution des effectifs dans les usines automobiles ) et ce n’est pas le tertiaire qui créera des emplois : les centres d’appels délocalisés en Tunisie et les services des banques en Inde ne sont pas près d‘être relocalisés.
Ceux qui croient encore qu’après la ’’crise’’ le taux de chômage baissera sont bien naïfs.
Nous constaterons un retour aux ’’fondamentaux’’ : une classe d’exploiteurs prospères dictant leur loi au marché, des salariés contraints de choisir entre accepter les conditions imposées par le patronat pour un salaire inférieur au SMIC (dont la disparition est programmée) ou rejoindre l’immense cohorte des chômeurs.
La révolution industrielle
Elle a changé les emplois pas les habitudes.
Les usines se sont ouvertes aux paysans qui préféraient venir crever de faim en ville plutôt qu’à la campagne pour des avantages illusoires.
Ils apportaient ainsi leur contribution involontaire à la fortune d’une nouvelle classe de nantis les grands bourgeois.
L’industrie s’est développée, réclamant de plus en plus d’ouvriers. Avec le plein emploi ceux-ci ont pris conscience de leur force. Ils se sont organisés en syndicats, ont inventé les grèves et obtenu des améliorations à leur sort.
Après plus d’un siècle de revendications, ils ont fini par travailler dans des conditions humaines.
C’était trop demander à cette Société à laquelle ils croyaient appartenir. Ses grands stratèges ont inventé la mondialisation c’est-à-dire le nivellement par le bas.
Plus aucun frein aux délocalisations, au transfert de la production dans des pays sans aucune éthique, favorisant des conditions d’emploi analogues à celles de l’Europe du 19ème siècle.
