LA PEINE DE MORT

Abrogée dans tous les pays civilisés, elle n’avait aucune justification.
Les partisans d’une justice implacable tenaient un raisonnement simpliste : ils considéraient l’exécution capitale comme la contrepartie d’un assassinat. S’ils aboutissaient au même résultat, les deux événements ne se passaient pas du tout de la même façon.
Les inconditionnels de la vengeance voyaient son processus brutalement interrompu par la mort du présumé coupable alors qu’elle se serait poursuivie très longtemps, s’il avait été condamné à perpète, en raison des conditions d’incarcération qui ne peuvent plus être cachées au public. Buffet, qui les connaissait, avait supplié le jury de la cour d’assises devant laquelle il comparaissait  pour meurtres de prononcer cette peine à son encontre ! Il a été écouté…

Comments

[lizagrèce]

Je voulais parler de la France et de sa triste actualité du moment

[Jean-Pierre]

Heureusement, si les avancées sociétales sont toujours remises en cause par les passéistes, les réacs, jamais ils n'ont réussi à les faire annuler.

[lizagrèce]

Il semblerait que cette avancée humaniste (l'abolition) ne soit remise en question dans un pays où le rejet de l'autre devient l'argument quotidien.

[Absalon]

Je n'ai pas compris de quel pays vous parlez. Pouvez-vous préciser votre pensée ?

[Richard LEJEUNE]

Dans l'esprit de robert Badinter, je reste farouchement adversaire de cette peine de mort.

J'estime qu'il est trop facile d'abréger la vie de ceux qui sont, par leur crime, la cause des souffrances des familles de leurs victimes ; souffrances qui elles ne prendront fin qu'avec la propre mort des membres de ces familles.

[Absalon]

C'était aussi une bonne raison d'abroger la peine capitale. On pourrait la défendre en prétextant le coût financier d'un emprisonnement à perpétuité mais ce n'est pas recevable !