LA SOCIETE CAPITALISTE

Notre gouvernement « socialiste » doit faire face à une crise de Société.
Il bénéficiait d’un préjugé favorable. Ses membres sont, par définition, des humanistes, ils veulent, sinon le bonheur de l’humanité, au moins le bien-être de tous.
Leur problème c’est d’y parvenir dans un monde totalement étranger à l’amélioration du sort du commun des mortels.
Un univers capitaliste où seuls les « meilleurs » sont éligibles.
Les « meilleurs » ne sont pas les plus intelligents, ni les plus savants, ni les plus susceptibles de conduire l’humanité vers un avenir prospère, où l’égalité ne serait pas l’abolition des privilèges, ni l’aliénation des biens des plus riches mais une montée progressive des pauvres et des classes moyennes vers le confort. Les « meilleurs » sont ceux qui savent engranger le plus de profit en sachant, le cas échéant, détourner les lois de leur pays sans sombrer dans l’illégalité.
Des gens qui ne s’intéressent absolument pas aux autres. C’est à ce genre d’individus que notre « Ministre du redressement productif »  est confronté.
Il est totalement désarmé devant leur comportement. Pour eux, un seul objectif : faire rentrer un maximum de pognon dans leur caisse et dans celle de leurs actionnaires.
Ils n’ont pas conscience de l’appauvrissement du marché et donc de leur clientèle. Il faudra qu’elle commence à disparaître pour qu’ils réagissent, probablement en réorientant leur distribution vers les pays émergents.
Inutile de leur parler du sort des salariés qu’ils réduisent au chômage, ça les indiffère
Dans ces conditions, le gouvernement est totalement impuissant et le projet du président d’inverser la courbe du chômage complètement délirant.
La seule solution serait d’en finir avec le capitalisme mais ça ne fait pas partie des projets de nos gouvernants