Les tragiques événements du 7 janvier l’ont remise à la mode.
Il ne faudrait pas qu’elle soit perçue par les enfants comme une remise en question des convictions transmises par leurs parents.
On devrait insister sur la possibilité, pour les jeunes, de faire les efforts de réflexion nécessaires pour se forger leur propre opinion.
Celle-ci ne devant pas résulter de l’adoption pure et simple des « idées » de leurs ancêtres qui, eux-mêmes, les tenaient de leurs parents, qui les avaient reçues de leurs parents… et datent d’une époque, éventuellement pré médiévale où l’homme était loin d’avoir atteint un niveau d’évolution lui permettant de se forger sa propre opinion.
L’éducation civique doit être pédagogique, elle ne peut, en aucun cas, être une négation des convictions mais elle doit favoriser l’éveil des possibilités d’analyse s’ouvrant sur des idées issues de la réflexion de chaque individu et non sur des théories indémontrables datant d’une époque où les hommes n’avaient aucune possibilité de jugement.
C’est ce côté « progrès de l’humanité » qui devrait être mis en avant, peut-être en flattant l’ego des ados, pour leur faire comprendre que leur opinion ne doit pas être décalquée sur celle de leurs lointains ancêtres mais qu’étant beaucoup plus évolués qu’eux, ils sont susceptibles de les dépasser intellectuellement, simplement en consentant à des efforts de réflexion.