Il est propre à l’animalité.
Comme à son habitude, l’homme l’a dévoyé et lui a donné un sens étranger à l’instinct de survie qui motive les animaux.
C’est devenu la « science » de l’écrasement de la concurrence. Le plus anodin, c’est le développement du sport mais il fait des ravages dans les milieux professionnels. Les « meilleurs » peuvent accéder aux postes les plus rémunérateurs, les plus médiocres végètent dans des emplois subalternes peu rémunérés.
Mais quels sont les critères de sélection? Pas toujours la compétence mais, souvent, l’habileté à se mettre en valeur par l’écrasement des concurrents, la tromperie, le mensonge, le reniement, le déni de ses responsabilités dans des échecs attribués à d’autres, la flatterie, la flagornerie.
Le pire, c’est la démarche politicienne ; pour se faire élire, les candidats ciblent, dans leurs campagnes électorales, les desiderata de la catégorie d’électeurs qu’ils ont choisi de séduire ; peu importe que leurs souhaits soient considérés, confidentiellement comme irréalisables par le candidat qui ne fera rien pour essayer de les satisfaire malgré tout s’il est élu
Les promesses électorales, c’est bien connu, n’engagent que ceux qui y croient et elles sont rarement tenues.