‘’Il faut de tout pour faire un monde’’ Un vieux dicton populaire qui prétend justifier certaines professions peu compatibles avec l’amour du prochain (pourtant prôné par certaines religions majoritaires).Si l’on en croit ceux qui le proclament, les policiers et gendarmes seraient nécessaires au maintien d’un certain équilibre entre les ‘’honnêtes gens’’ et les délinquants auxquels on pourrait ajouter les assassins pour faire bonne mesure.
Une vision très primitive et manichéiste de la société où nous vivons mais aussi celles qui l’ont précédée.
Coordonner la réduction du nombre des flics à celle des délinquants paraît bien utopique parce qu’en dehors de la répression dont la preuve de l’inefficacité n’est plus à faire, aucune mesure n’a jamais été prise pour tenter de restreindre la délinquance et les demandes d’accroissement du flicage ont toujours été favorablement accueillies.
Un jour, peut-être, un gouvernement responsable s’attaquera aux racines du mal. Il cherchera à savoir pourquoi tant de jeunes se livrent à des actes délictuels. Les réponses ne devraient pas être très difficiles à trouver. Les remèdes faciles à mettre en œuvre mais, peut-être, assez coûteux et nécessitant une meilleure répartition des richesses..
Un choix de société qui, au bout du compte, ne léserait pas les riches mais permettrait aux pauvres de sortir de leur condition sans avoir la tentation de succomber au vertige de la criminalité.