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  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:25

 

Vous ne pouvez pas vous souvenir de cette époque, vous n’étiez pas né(e) !

J’avais le privilège (?) d’être un gamin passionné par le sujet.

En quelques articles, je vais vous raconter ce dont je me souviens.

Un reflet de cette époque et une façon de mesurer une évolution plus humaine que technique.

- Dans la circulation, on ne se faisait pas de cadeau ! On ignorait l’usage du signe de la main pour remercier l’automobiliste qui vous a fait une fleur. Les occasions étaient très rares, voire inexistantes… En revanche, le doigt vrillé sur la tempe était un geste couramment adressé aux autres conducteurs !

- La vitesse sur les routes de campagne n’était pas réglementée. Certains automobilistes traversaient les villages ‘’à fond la caisse’’ en klaxonnant sans interruption pour que les enfants et les animaux domestiques s’écartent de leur passage.

Beaucoup de poules, pas assez lestes, faisaient les frais du voyage… parfois, aussi, de jeunes enfants !

- À moins d’être équipé de phares adaptés - seulement sur les voitures de luxe - on fonçait dans le brouillard le plus opaque tous feux éteints puisqu’ils ne permettaient pas de le percer !!! Quelques conducteurs ont compris qu’en allumant leurs codes, ils n’y verraient pas plus clair mais qu’ils seraient vus par les autres usagers.

Après mûres réflexions, les pouvoirs publics ont fini par trouver que l’idée était bonne et l’ont imposée à tous (tardivement…)

- En ville, beaucoup de croisements étaient dépourvus de feux de signalisation, les rencontres y étaient fréquentes et brutales

- Le code de la route recommandait de klaxonner à l’approche d’un carrefour, en agglomération, pour signaler sa présence.

En ville, le boucan était infernal… Les commerçants qui tenaient boutique au coin de certaines rues étaient particulièrement exposés. À l’époque, on ne disait pas : ’’péter les plombs’’ mais c’est ce qui leur arrivait parfois…

- Sur route, la vitesse n’était pas réglementée. C’était la course !

Il s’établissait une sorte de hiérarchie entre les modèles de voitures : Le conducteur d’une ‘’Reine de la route ‘’ la 15Cv Citroën, n’acceptait pas de se laisser dépasser par une vulgaire ‘’11Cv’’ celui d’une 203 accélérait si, dans son rétroviseur, il voyait une 4 Chevaux se rapprocher…

- Le parc automobile était vétuste. Les usines avaient été pillées ou dévastées par les bombardements. La production reprit, très lentement, à partir de 1947/48, avec des modèles d’avant-guerre.

Les aciers étaient de mauvaise qualité, les ajustages imprécis ; rares étaient les véhicules atteignant les 100.000 kilomètres. Quand un automobiliste tombait en panne, s’il jugeait sa voiture économiquement irréparable, il l’abandonnait au bord de la route. Elle pouvait y rester plusieurs années. Les nationales étaient jonchées d’épaves bientôt réduites à l’état de carcasses ; les bricoleurs disposant du même modèle venant s’alimenter en pièces détachées gratuites.

- Très longtemps, les cadences de production sont restées faibles, les délais de livraison importants, jusqu’à quatre ans pour une deux chevaux ! Les occasions récentes se négociaient au dessus du prix du neuf. Certains petits malins commandaient une voiture de chaque marque et la revendait, sitôt livrée, avec bénéfice…

 

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commentaires

L
<br /> En tous cas vous ne les faites pas ...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> J'essaie de ne pas y penser... d'un autre côté, je trouve valorisants les souvenirs que les autres ne peuvent pas avoir parce qu'ils étaient trop jeunes ou pas nés.<br /> Si seulement ils pouvaient être bons !.. (les souvenirs évidemment)<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Je me souviens bien des années 1955-56 j'avais 5 ans<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> J'ai eu 5 ans bien avant vous et mes premiers souvenirs, parfois enjolivés par les relations qui m'en ont été faites, datent de cette époque...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Oui les trajets me manquent, j'adore faire de la route (pas de la ville) je trouve que ça défoule, surtout sur l'autoroute. Et les gens me disent, croyant me faire plaisir, "tu dois être soulagée<br /> de ne plus faire ces trajets"...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br />  Nous n'avons pas tous la même appréhension des plaisirs de la conduite. Moi qui ai effectué plus d'un million de kilomètres au volant, j'ai toujours détesté la<br /> monotonie de l'autoroute, je lui préférais la route , surtout les petites routes quand j'avais le temps... Ne soyez pas frustrée de ne plus faire ces trajets, je suis persuadé que vous vous en<br /> seriez lassée...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Ce que vous racontez est assez hallucinant!<br /> Mes premiers souvenirs automobiles remontent pour ma part aux années 60. La rutilante Dauphine de ma grand-mère qui était à peu près la seule femme de La ferté sous Jouarre à conduire...Alors au<br /> volant elle était plutô fière...Et mon père avec ses innombrables automobiles qu'il conduisait comme un fou, surtout sur les ptites routes (il devait avoir un ange gardien)il lui es même arrivé de<br /> conduire avec ses genoux pour me faire rire et moi j'étais hystérique et debout sur le siège arrière...Inimaginable aujourd'hui! S'il revenait sur terre il serait malheureux...des limitations, des<br /> radars etc<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je vous le confirme. Le plaisir qu'on pouvait prendre à conduire dans les années 60 a totalement disparu. C'est devenu un pensum, un oeil sur le compteur, l'autre<br /> sur le bord de la route pour essayer de détecter à temps l'embuscade tendue par les pandores... Je n'utilise plus ma voiture pour le plaisir mais seulement quand elle m'est absolument nécessaire.<br /> Et vous ? Les trajets quotidiens Toulouse Albi et retour vous manquent-ils ?<br /> <br /> <br /> <br />