J’ai pris quelques exemples de suppressions d’emplois dans des secteurs (transport, commerce) où nous pouvons tous les constater mais ils existent partout ailleurs.
Faut-il le déplorer ?
Théoriquement non. L’effectif des gens produisant les biens de consommation ou nécessaires au commerce et aux services s’est considérablement réduit et la manne générée par leur travail étant en expansion, elle devrait profiter à ceux qui la produisent, leur temps de labeur diminué, leur rétribution augmentée.
C’est vrai pour la rémunération de certains d’entre eux.
En cinq ou six ans, vous avez peut-être vu votre salaire multiplié par dix ? Non ? Excusez-moi de vous le dire mais vous avez mal choisi votre profession !
Si vous étiez dirigeant d’une entreprise cotée en Bourse, vous auriez vu votre salaire décuplé !
Les actionnaires de votre société vous auraient choyé afin que votre seul souci soit de leur permettre un ‘’retour sur investissement’’ maximum.
Pas question de paternalisme, ne jamais céder dans les conflits sociaux ! Pas de pitié pour vos salariés ! Seul objectif : l’accroissement du profit. S’il peut être augmenté par la délocalisation, à la porte les smicards ! Vive l’ouvrier chinois payé cent euros par mois !
Si vous avez constitué un pécule suffisant, vous pouvez aussi devenir actionnaire. En choisissant bien votre entreprise, vous pourrez compter sur au moins 10 % de dividendes. Pour certains investisseurs américains de plus en plus intéressés par les sociétés françaises, les fonds de pension, l’objectif est 15 % minimum.
Voilà une façon de vivre sans rien faire et sur le dos de ceux qui travaillent, ici et ailleurs dans le monde.