La firme américaine General Motors, en pleine déconfiture, avait vendu, l’an passé, son usine de Strasbourg.
Les affaires ayant repris, elle se propose de la racheter et de réembaucher les ouvriers licenciés.
Une condition : Ils doivent accepter une réduction de leurs salaires et avantages afin qu’ils ne soient pas plus coûteux que des travailleurs mexicains
Ils se sont prononcés, à 70%, en faveur de cette proposition.
En dépit des affirmations de la Direction : pas de changement avant 2013 (on connaît la fiabilité de ce genre de promesses qui n’engage que ceux qui y croient) ils vont peut-être devoir, dès l’année prochaine, revoir leurs prétentions afin de ne pas dépasser le salaire des ouvriers chinois.
En négociant, ils pourront, peut-être, obtenir une prime portant leur rémunération à 250/300 Euros par mois, si leurs patrons sont de bonne humeur…
Le ’’rêve américain’’ n’a pas fini de nous faire fantasmer
!