Avez-vous été victime d’un incendie, d’une inondation, d’un accident de voiture ?
Si oui, vous êtes mort !
Le détournement du sens des mots est un exercice particulièrement apprécié par ceux dont l’audience est très importante et dont on souhaiterait qu’ils s’érigent en défenseurs de la langue. J’ai nommé les journalistes !
Aujourd’hui encore, sur France 2, l’un d’eux nous informe : « Plusieurs blessés graves dans cet accident mais, heureusement, aucune victime ! »
Ces « professionnels » vont bientôt devoir expliquer que les victimes d’une escroquerie ou d’un vol n’existent pas puisqu’ils ne sont pas morts !
Il est peu probable qu’ils s’y emploient, ils se contentent de suivre les modes, même les plus
ringardes et ne craignent pas les contradictions.