LES DECIDEURS

Ce sont les hommes de pouvoir qui décident de l’avenir de notre Société.
Il y a aussi les philosophes mais ils n’ont plus tellement droit à la parole.
Qui sont ces individus qui détiennent les clés de notre futur ?
Ceux qui sont les mieux placés pour profiter de l’amélioration des conditions d’existence.
Il est logique qu’ils pensent à eux-mêmes et à leurs semblables.
Ceux qui subissent : les pauvres, les classes moyennes, n’ont plus aucun moyen de pression pour obtenir de tirer un peu de profit du progrès.
Il ne faut pas s’étonner que sous le prétexte de la ‘’crise’’ ils fassent les frais du transfert des richesses vers les riches, toujours plus riches.

Comments

[Richard LEJEUNE]

Autorisez-moi à emboîter le pas à Madame Lizagrèce, cher Jean-Pierre.
Certes, il est un fait qu'il n'y a plus aucun Diogène suffisamment cynique pour renvoyer le "Maître" dans les cordes - "Ôte-toi de mon soleil !" -, mais il subsiste toujours des Platon à la cour de Denys de Syracuse : ainsi Régis Debray, chez Mitterrand, puis Chirac ; Luc Ferry, - kantien avéré -, ministre chez Raffarin il n'y a guère ; Vincent Peillon - spécialiste de Merleau-Ponty -, ministre de Hollande.
Sans compter les moins connus qui se faufilent peu ou prou dans les coulisses du pouvoir.
Et sans compter de grands noms - Toni Negri réfléchissant à propos de la mondialisation ou Noam Chomsky à propos du terrorisme et de ses conséquences sur la géopolitique internationale - lus, consultés et écoutés par quelques gouvernants de ce monde.

[Jean-Pierre]

Mea culpa ! Je ne les lis jamais et je fuis les débats télévisés. Je ne supporte pas que tous les animateurs aient pour principal objectif de couper la parole aux intervenants avant la conclusion de leur exposé et si ce n'est pas eux qui s'en chargent, ce sont les autres invités qui ne s'intéressent pas à ce qui se dit mais seulement à ce qu'ils ont à dire

[Richard LEJEUNE]

Mais ils sont très loin de rester inertes, cher Jean-Pierre : lisez ce qu'ils publient les uns et les autres ou, comme le soulignait Madame Lizagrèce, écoutez-les sur certains plateaux de télévision et vous comprendrez qu'ils pointent et fustigent ces dérives auxquelles vous faites allusion.

Mais n'oubliez pas que, même s'ils sont parfois consultés, ils n'ont aucun pouvoir effectif et les gouvernants font quand même ce qu'ils veulent ... ou à peu près, puisque nous savons tous que ce sont les banques qui, en définitive, décident des politiques à adopter !

[Jean-Pierre]

Les deux mon général ! Comment des philosophes engagés politiquement et qui sont des penseurs par définition, peuvent-ils rester inertes devant les dérives des Sociétés occidentales, totalement consacrées au dieu pognon et qui lui offrent leur population laborieuse en sacrifice ?

[Richard LEJEUNE]

Oula, Jean-Pierre ...
La perfide flèche décochée !!!

Responsabilité dans la vacuité des programmes politiques ... ou, plutôt, dans les décisions à prendre sur un plan international, après les avoir écoutés ??

[Jean-Pierre]

Dont acte, cher Richard. Je n'ai pas voulu voir que les philosophes avaient leur part de responsabilité dans la vacuité des programmes politiques...

[lizagrèce]

Comment ça on entend pas les philosophes ? Mais on entend qu'eux justement sur les ondes des radios et à la télé française. Et avec ça ils ont un avis sur tout et surtout un avis : BHL, Gluksman, Féry ...

[Jean-Pierre]

Je me suis mal exprimé, je voulais dire que les philosophes n'influencent pas les hommes de pouvoir !