Autrefois, dans les pays industrialisés, un équilibre s’était installé entre les travailleurs et les détenteurs du capital.
Après des combats, souvent très durs, les grévistes parvenaient à obtenir (pour l’ensemble du personnel) une participation aux profits générés par les avancées technologiques, sous forme d’augmentation des salaires et de réduction du temps de travail.
Les temps ont bien changé. Les progrès se traduisent par un accroissement très important des bénéfices pour les actionnaires et seuls les dirigeants d’entreprises sont concernés par de fortes majorations de leurs indemnités, celles des salariés ordinaires sont même minorées et la réduction des besoins en main-d’œuvre n’est plus synonyme de diminution des horaires mais de licenciements !