Il ne faut pas attendre des employeurs qu’ils cherchent à rétablir le plein emploi.
Pour eux, l’accroissement du chômage est une bénédiction !
Il leur permet de faire pression sur leurs salariés en les menaçant de délocaliser s’ils n’acceptent pas leurs conditions de plus en plus abusives : augmentation du temps de travail, réduction des salaires…
Mais ceux qui « offrent » des gagne-pain non délocalisables disposent d’arguments similaires : intimidations, menaces de licenciement…
Dans tous les cas, les travailleurs sont contraints d’accepter les exigences des patrons. Protester aboutirait à leur exclusion synonyme d’une précarité définitive.