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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 04:19

J’ai passé mes vacances d’août dans un pays lointain
Sa population avait une organisation proche de la nôtre, avec ses commerçants, ses artisans, ses agriculteurs mais elle avait rompu avec le capitalisme.
Les actionnaires de toutes les sociétés avaient été priés d’aller s’enrichir ailleurs.
L’objectif de ces dernières avait changé du tout au tout.
Il ne s’agissait plus d’accroître la fortune de quelques privilégiés mais de satisfaire les besoins de l’ensemble des citoyens.
Les bénéfices étaient interdits pour toutes les formes d’industries, de production de biens de consommation ou de services.
Les importations avaient presque totalement cessé. Les sociétés étrangères ne pouvaient pas lutter sur un marché où les prix des produits locaux étaient calculés en fonction du coût des matières premières augmenté de celui des salaires, de quelques frais annexes et majorés d’une taxe (analogue à notre TVA) remplaçant aussi l’impôt sur le revenu.
Aucune autre majoration n’était autorisée.
À de rares exceptions près, tout ce dont les habitants pouvaient avoir besoin était produit sur place. L’exportation des rares excédents et les devises dépensées par les touristes finançaient le peu d’importations nécessaire
La fourchette des rémunérations allait de un à trois. L’équivalent de 2000 € pour les plus basses, 6000 € pour les patrons.
Hors promotion, toute augmentation devait être répartie équitablement sur la totalité du personnel.
Le chômage n’existait pas. Tout accroissement de la productivité était compensé par une diminution du temps de travail.
L’idée de départ de cette nouvelle organisation avait été de rendre la recherche plus efficace. Avant, elle ne s’intéressait qu’à la découverte de nouveautés rentables. Les labos pharmaceutiques, par exemple, négligeaient tout ce qui aurait pu améliorer le sort de seulement quelques dizaines de milliers de malades pour concentrer leurs efforts sur la mise au point de médicaments pouvant être vendus à plusieurs millions de patients.
L’intérêt de cette réforme l’avait fait adopter dans tous les domaines importants de l’activité économique.
J’ai passé très peu de temps à Autarcia, seulement une nuit mais j’aimerais y retourner pour y vivre le reste de mes jours…

 

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commentaires

J
Après un tel rêve il est difficile de retourner dans ce monde de fou.
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A
En effet. Heureusement les nuits sont toujours peuplées de rêves !
R
Une nuit, seulement ??<br /> <br /> Nonobstant, ce fut suffisant, je présume pour qu'au petit matin, vous vous réveillâtes le désappointement au coin de l'oeil, à l'instar de ceux qui, avant vous, avaient passé une nuit dans la ville voisine, sa soeur jumelle, Utopia ...
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A
Déjà deux villes dans ce nouveau monde !<br /> A ne pas confondre avec l'ancien &quot;nouveau monde&quot; Ils n'ont strictement rien à voir...<br /> Ils sont même en totale opposition !
L
Un endroit de court séjour donc !
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A
Trop bref à mon goût !
F
Autarcia - mais n'est-ce pas plutôt Utopia ? - est un leurre...
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A
Utopia, un titre que j'ai déjà utilisé pour un article publié le 3 septembre 2012, après Thomas More qui l'avait créé en 1516 ! Mais avant la série télévisée britannique eponyme, elle date de 2013<br /> Ca fait déjà beaucoup d'Utopia et j'aimerais que l'univers que je décris ici ne soit pas utopique mais prémonitoire !