/image%2F0670450%2F20161104%2Fob_1b5321_blog-image.jpg)
/fdata%2F1296052%2F%2Favatar-user-305113-tmpphphQve9b.jpg){kind=avatar}
Partout, en Europe de l’ouest, les progrès technologiques et les délocalisations raréfient les besoins en travailleurs.
Longtemps épargnée par le recul de la production industrielle in situ, grâce au versement de salaires de famine, l’Allemagne, en instituant un « SMIC » commence à connaître des problèmes.
La logique voudrait que les emplois étant de plus en plus rares, ils soient répartis équitablement entre les actifs…
Il s’ensuivrait une réduction du temps de travail et un avancement de l’âge de la retraite.
Les dernières mesures prises dans ce sens par un gouvernement socialiste, à l’époque où ce parti se situait à gauche, ont été l’abaissement de la fin d’activité de 65 à 60 ans, puis les 35 heures initiées par Martine Aubry.
Tout ceci déplait souverainement aux financiers qui sont les véritables maîtres de l’Union européenne.
Ils veulent rendre les Entreprises plus compétitives en abaissant leurs charges pour leur permettre, en fait, d’accroître leurs bénéfices.
Les moyens sont très simples et connus de tous.
- Abolition des 35 heures. Donc retour aux 40 heures et plus sans augmentation des salaires
- Recul de l’âge de la retraite. Objectif : faire travailler les salariés jusqu’à au moins 70 ans afin de réduire la période pendant laquelle ils ne rapportent rien à leur employeur
- Abrogation du statut des fonctionnaires - qui les protège contre la perte de leur emploi - et le rendre précaire afin de pouvoir les licencier sans difficulté
- Suppression d’un maximum de postes de fonctionnaires. Ils ne rapportent pas un sou aux détenteurs du capital et représentent, pour eux, un manque à gagner puisqu’ils sont payés sur le budget de l’État donc, en partie, sur les impôts prélevés sur les sociétés privées.
Toutes ces mesures, acceptées par notre gouvernement « de gauche » auront pour conséquence un accroissement important du chômage, qui n’en a vraiment pas besoin mais ce n’est pas le problème des banquiers ni des actionnaires qui comptent sur ces dispositions pour engranger des profits faramineux.
Ils ne se rendent pas compte qu’ils se dirigent vers leur autodestruction.
Un monde composé de très riches, d’une part et de très pauvres, d’autre part, avec une classe moyenne en voie de disparition, ne sera pas viable très longtemps… en Occident et au XXIème siècle !
