LES ECRIVAINS

Les grands noms de la littérature classique, à l’époque de Victor Hugo, Alexandre Dumas, Chateaubriand, Zola… sont presque tous des hommes issus de la bourgeoisie ou de la noblesse.
Le talent était-il exclu chez les femmes et les gens du peuple ?
Il est évident que leur condition les empêchait de s’exprimer.
Combien de génies ont ainsi été réduits au silence ?

Comments

[lizagrèce]

Comme l'école n'était pas accessible à tous, ceci explique cela !

[Jean-Pierre]

C'est, en effet, une bonne explication mais est-ce la seule ?

[la griffe du loup]

ha c'est le rêve encore de nos gouvernants ,si le peuple pouvait fermer sa gueule ,lundissime

[Jean-Pierre]

Mais le peuple a tendance à ouvrir sa gueule de plus en lus souvent, à propos de tout et n'importe quoi. Il a un besoin de défoulement qui ne s'apaise pas...

[Richard LEJEUNE]

Mises à part Madame de Staël et Georges Sand, effectivement, la gent féminine au sein de la littérature du 19ème siècle me semble bien "anémique". Existe-t-il une explication rationnelle à ce phénomène ? Je ne pense pas.
Quand aux gens du peuple, écrire, comme vous le rappeler ne devait pas constituer l'essentiel de leurs préoccupations ...

[Jean-Pierre]

Ravi de vous retrouver ! J'espère que les vacances ont été bonnes, ensoleillées...
George Sand n'a-t-elle pas dû son succès à une certaine renonciation à la féminité ?
Tout comme, dans un autre domaine artistique, Rosa Bonheur.
S'il est vrai que la peinture a révélé davantage de talents féminins, ils restent bien inférieurs, en nombre, à ceux de leurs homologues masculins...