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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 16:58

  En décembre 2007, j'avais publié une série d'articles sur les" moyens de transport". Dans le premier, republié ci-dessous, j'avais qualifié, entre parenthèses et pour m'amuser,  certains des mots employés (métonymie,  métaphore, aphérèse, apocope) En relecture, j'ai peur de passer pour un donneur de leçons ! N'en tenez pas compte...


LES TRANSPORTS URBAINS

 Vous habitez une grande ville ou sa périphérie.

Comme la plupart de vos concitoyens, vous êtes contraint à des déplacements quotidiens.

Vous avez le choix entre différents modes de transport.

D’un tempérament sportif, vous ne recherchez pas le confort; vous résistez au froid et à la pluie et vous ne craignez pas d’affronter les dangers.

Le deux roues est fait pour vous.

Moins audacieux, vous préférez le confort de votre voiture et vous participez à l’asphyxie de votre cité en trimballant une à deux tonnes de ferraille conçue pour véhiculer cinq personnes à cent-cinquante à l’heure, mais que vous empruntez, pour votre usage individuel, à des vitesses beaucoup plus réduites.

Vous êtes très satisfait si elle vous permet de parcourir en moins de deux heures les vingt kilomètres qui vous séparent de votre travail (métonymie).

Vous êtes ravi si, pas trop loin de votre but, vous trouvez un emplacement qui vous permet de vous débarrasser d’un engin devenu encombrant.

Vous êtes comblé si, à votre retour, vous ne trouvez pas, ornant votre pare-brise, une « prune » (métaphore) obligeamment délivrée par l’une de ces personnes dont l’unique mission consiste à en distribuer un maximum.

Vous allez peut-être vous résigner à utiliser les transports en commun ?

Votre choix sera limité par votre lieu de résidence.

Bus (aphérèse), métro (apocope), train. Souvent et successivement deux de ces moyens, parfois même les trois, sans oublier votre voiture personnelle qui vous permettra d’atteindre le parking de la gare la plus proche de votre domicile et de plus en plus souvent payant, bien entendu..

Cette diversité est obligatoire et fréquente surtout si la modestie de vos revenus vous a contraint à habiter l’une de ces riantes cités qui agrémentent le paysage de nos lointaines banlieues.

Quoi qu’il en soit, vous irez attendre le véhicule qui vous emmènera, dans l’inconfort et la promiscuité de trop nombreux compagnons d’infortune et parmi les relents d’odeurs nauséabondes, vers une destination qui vous permettra de terminer votre trajet à pied.

Afin de limiter ces désagréments, on pourrait rêver d’une politique qui serait orientée vers le progrès dans les conditions de vie des citoyens; progrès que les avancées considérables réalisées, dans tous les domaines, depuis le début du vingtième siècle, pourraient rendre accessible à tous.

Parmi toutes les mesures, une diminution du nombre et de la pénibilité des déplacements serait sûrement appréciée.

Mais tout ce qui pourrait être fait dans le sens de l’amélioration des conditions de vie du commun se heurterait aux intérêts du Grand Capital.

Comment sortir de ces enfers que sont devenues les grandes villes ?

Une bonne solution : aller vivre à la campagne. Mais ce n’est pas à la portée de tous. Les possibilités de travail s’y étant encore plus raréfiées qu’en ville.

Un véhicule réellement urbain permettrait d’alléger le fardeau des déplacements, mais jamais personne n’a réfléchi à sa conception.

Il s’agirait d’un engin strictement individuel, posé sur trois ou quatre roues, pourvu d’une carrosserie légère abritant son occupant des intempéries.

Mais surtout, il ne dépasserait que de quelques centimètres, en longueur et en largeur, les dimensions d’un individu assis.

Il se déplacerait à quarante ou cinquante Kmh maxi grâce, de préférence, à un moteur alimenté par des batteries car, si la production d’électricité génère certaines pollutions, son utilisation ne pollue pas et permet de réaliser des moteurs silencieux.

C’est surtout le très faible encombrement de cet engin qui permettrait de fluidifier la circulation, malgré l’augmentation du nombre des véhicules et laisserait chaque utilisateur très proche de sa destination.

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commentaires

J
Une fois encore, votre article m'a fait image.<br /> Commentaire à venir recopier samedi prochain à "La Mansarde"
Répondre
A
<br /> Nous l'attendons tous impatiemment !<br /> <br /> <br />
J
Pas con
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A
<br /> Bien que la formule soit libre de tout brevet, elle n'est toujours pas exploitée !<br /> <br /> <br />
L
Si en plus cet engin que vous imaginez est "sans permis" je suis preneuse ... <br /> LIZAGRECE
Répondre
A
<br /> Tout véhicule dont la vitesse est limitée à 45 kmh peut être conduit sans permis.  C'est le cas de celui que j'imagine...<br /> <br /> <br />
C
J'achète! On nous incite à utiliser les transports en commun, mais les conditions de transport y sont comme vous le soulignez, déplorables. Que ce soit à Paris, Lyon, Toulouse ou Marseille. Donc, on revient à son véhicule perso, et je sais de quoi je parle, car j'ai essayé d'adopter un comportement citoyen. Mais c'est tout simplement impossible!
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A
<br /> 15 mois de réflexion pour répondre à votre commentaire ! J'espère que vous ne vous êtes pas impatientée... lol ! Malheureusement, rien de nouveau du côté<br /> des moyens de transport, sauf, peut-être, une accélération de la recherche dans le domaine des véhicules électriques. La crise a du bon !<br /> <br /> <br />