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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 19:04

Jamais un Président de la République française n’a été aussi violemment contesté que Sarkozy. Pourtant la fonction a été exercée par des individus discutables, voire folkloriques. Comme Deschanel, élu confortablement, en 1920, contre Clemenceau (surnommé Père la Victoire!) et qui grimpait aux arbres des jardins de l’Élysée avant de demander asile à un garde-barrière après être tombé d’un train vêtu de son seul pyjama.

Dans un autre genre et, plus récemment, nous avons eu Pompidou, ultra libéral dont la devise aurait pu être, à l’instar de celle de Louis-Philippe et de son ministre Guizot, « enrichissez-vous » sous-entendu, sans vous préoccuper du sort de ceux que vous aurez ruiné.

Puis, on a subi Chirac qui traîne une telle collection de casseroles que ses amis magistrats qu’il a fait nommer, juste avant sa retraite, aux plus hautes fonctions judiciaires, n’arrivent pas à l’en dédouaner totalement.

Il finira, probablement, ses jours dans son château de Bity entouré de l’affection des siens et de ses obligés, même si ceux dont la reconnaissance ne s’étend pas au-delà de ses possibilités de protection, très amoindries par sa retraite, l’auront abandonné, il en restera peut-être assez pour le protéger.

Mais si ses prédécesseurs, même Pompidou, ont laissé leur nom à des œuvres qu’ils ont plus ou moins initiées, on ne voit pas ce qui pourrait pérenniser l’action politique de Chirac ni porter son nom, à part, peut-être, une rue de Bity en Corrèze.

Avec Sarkozy nous n’en sommes pas encore là mais pourquoi est-il rejeté, aussi violemment, par une grande partie de la population ?

Il y eut quelques « maladresses » comme les vacances sur le yacht du milliardaire Bolloré. On attend, impatiemment, de savoir en quoi consistera le renvoi d’ascenseur…

Le cadeau de 15 milliards d’euros aux plus riches dont pas un n’a quitté son paradis fiscal pour revenir habiter la France, alors que, pour les plus modestes, les caisses sont restées désespérément vides.

L’exposition publique de sa vie privée particulièrement mouvementée.

Il y a eu les décisions arbitraires comme la réforme des régimes spéciaux qui ne lui a pas fait que des amis ni celle de la carte judiciaire qui a dressé contre lui, par l’intermédiaire de Rachida Dati la quasi-totalité des magistrats et avocats.

J’en oublie et, d’ici la fin de son mandat, on n’a pas fini d’en subir des vertes et des pas mûres…

Tout ceci explique sa baisse vertigineuse dans les sondages mais pas le rejet qu’il provoquait, avant même son élection, chez une partie de la population.

Il a, évidemment, toujours été contesté par ceux qui se réclament de la gauche mais, en dehors de toute option politique, il ne correspond pas à l’image que beaucoup se font de la personnalité de l’occupant de cette haute fonction: Président de la République.

Il n’a pas la carrure, il est versatile mais il a la volonté de réduire ses ministres au rôle de faire-valoir. Il décide de tout, prend des décisions irréfléchies quitte à se contredire dès le lendemain. Certaines de ses idées sont saugrenues mais il ne craint pas de les proclamer.

Je crois qu’on peut le définir d’un seul mot : le personnage est falot.

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commentaires

C
Même si Miterrand a des côtés contestables, je suis d'accord avec Alacon. Et pour votre article, juste une anecdote (dans le cadre de ma visite au musée Grévin) Quand le groupe est arrivé dans la salle des chefs d'états (nous étions environ 30 personnes), il y a eu un éclat de rire général... On y voit Sarkozy entre Poutine et Bush! tout un programme qui aurait plutôt tendance à déclencher l'hilarité générale. Celà m'a quelque peu rassurée sur les français, même si en réalité il y aurait plutôt de quoi pleurer...
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M
Depuis Miterrand, on ne voit pas passer d'homme politique avec "la carrure"...<br /> bon dimanche
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