Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
  • Contact

Profil

  • Absalon
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !

Recherche

Archives

Articles Récents

Catégories

10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 22:46
LE  FASCISME  ITALIEN

Le premier d’entre eux, celui qui lui a donné son nom. Le fascisme italien a connu deux décennies de succès populaire malgré sa violence.

La raison de sa disparition: la mégalomanie de son chef, Mussolini. Il se prenait pour César et voulait reconstituer l’Empire romain, pas moins !

Il a donc entrepris des guerres de conquête qui n’ont pas toujours été couronnées de succès. Il a même été contraint d’appeler à son secours son allié Hitler pour venir à bout de la résistance grecque. Ce qui a retardé l’invasion de l’Union soviétique, l’opération Barbarossa. Ça a valu aux troupes nazies de s’embourber dans les plaines ukrainiennes au seuil de l’hiver et, selon certaines thèses, a fait basculer le cours de la guerre.

Ce n’est pas son alliance avec Hitler qui a conduit les Italiens à récuser Mussolini mais les échecs de ses troupes. Adhérer au fascisme c’est être inconditionnel, c’est n’accepter aucune contrariété du genre défaite militaire. Mussolini était une espèce de dieu vivant qui a brutalement chuté de son piédestal.

L’exécution de Mussolini, en 1945, n’a pas mis fin au fascisme italien. Aussitôt après la guerre, un parti néo-fasciste a été créé sous le nom, si ma mémoire est bonne, de Mouvement Social Italien dont le sigle : M.S.I. voulait rappeler le nom du Duce.

C’était un peu tôt, trop évident, les Italiens ne s’y sont pas laissé prendre mais, actuellement, certains de leurs politiciens dissimulent malaisément leurs sympathies fascistes.

Qu’en sera-t-il si la gauche perdait les élections ce qui est un gros risque à court terme ?

On pourrait imaginer, par exemple, la prise du pouvoir par un important industriel qui, sans l’avouer, tiendrait ses références du fascisme et l’Italie glisserait à nouveau vers une dictature de type mussolinien.

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
Je suis d'accord avec Cat, le fascisme est en dormance et la conjoncture actuelle lui est favorable. De plus, la dictature du fric a pris une telle ampleur qu'un fou pourrait faire le pas. C'est bien le seul point sur lequel la France n'a pas pris de retard.
Répondre
A
Mais il a appris à se faire insidieux ! Nous risquons de nous réveiller, un jour, sous un régime fasciste sans nous être aperçu de sa naissance !
C
Je pense que l'on est à l'abri de rien en Europe par les temps qui courrent et surtout pas d'un virage vers le fascisme. Quand j'entends certains discours de citoyens français, je me dis que le virage est bel et bien amorçé, et que ça pourrait arrriver ici aussi...
Répondre
A
C'est ce que je suggérerai dans mon article, en cours d'écriture, sur l'histoire du fascisme français.
M
Un fasciste aux mains de la mafia, le paradis quoi! ;-)<br /> Bonne journée
Répondre
A
Le paradis selon...Dante ! Bonne après-midi
M
Mon "ACCUEIL" est enfin rectifié, tu me l'avais signalé il y a plusieurs semaines, j'avoue avoir par moments un souci avec des lettres qui manquent, un soucis de clavier, mais là c'était une faute d'orthographe pure et dure, qui me choque aussi, simple oubli.<br /> Je ne crois pas qu'un fascisme mussolinien réapparaisse, mais une dictature capitaliste en Italie n'est pas impossible. Ce que j'appelle une dictature capitaliste, serait une gouvernance qui prendrait naissance au sein de groupes financiers et de régions fortes économiquement. C'est cas de figure est réel en Espagne aussi. Les "tribuns" n'ont pas non plus disparus, les beaux parleurs ameutent toujours autant de fidèles, il ne manque parfois pas grand chose pour que certains pays basculent.
Répondre
A
Voilà un aveu qui t'honore ! Pour les nuances que tu apportes à mes "prédictions", c'est peut-être toi qui auras raison ou moi ou ni l'un ni l'autre ! L'Histoire prend toujours un malin plaisir à déjouer les pronostics !..