Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
  • Contact

Profil

  • Absalon
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !

Recherche

Archives

Articles Récents

Catégories

8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 05:08

Cette semaine, je réédite cinq articles sur les religions, un par jour, afin qu'ils puissent être lus en continuité.
Je donne rendez-vous à mes lecteurs qui les connaissent,  lundi prochain 15 septembre, pour des nouveautés.
Bonne semaine à tous !


I LES ORIGINES

Avant même de sortir de la condition animale et à partir de l'observation de leurs semblables, les premiers hommes prirent conscience des fonctions de leurs organes visibles: leurs yeux leur permettaient de voir, leurs oreilles d'entendre, leur nez de sentir, leur bouche de se nourrir et d'articuler des sons.

Mais ils ne voyaient rien qui leur permit de penser, de réfléchir, de décider.

Ignorant tout des capacités de leur cerveau, ils ne pouvaient que conclure à l'extériorité de leur esprit donc à son caractère surnaturel.

Comme tous les animaux les hommes redoutaient la mort. Cette mort qui détruit le corps après avoir anéanti toutes ses fonctions.

Toutes ses fonctions ? Non ! L'esprit étant indépendant du corps, il ne devait pas disparaître avec celui-ci.

Privés d'expression, puisque leurs bouches étaient closes à jamais, les esprits des ancêtres continuaient à hanter les lieux où ils avaient vécu.

Mais il y avait sûrement un pouvoir supérieur qui les contrôlait afin de leur éviter d'errer comme des âmes en peine. Ce pouvoir qui les avait créés, leur avait confié un corps, puis le leur avait repris.

Il y avait aussi un pouvoir qui décidait du sort des batailles, un autre pour s'occuper de la pluie et du beau temps, et caetera .

Les hommes avaient inventé les dieux.

Ces dieux il fallait les honorer afin que leurs décisions soient favorables. On leur dressa des autels sur lesquels on leur apporta de la nourriture et des présents divers.

Mais les dieux avaient une fâcheuse tendance à négliger les offrandes. Ils ne devaient pas s'intéresser aux biens terrestres mais seulement aux âmes.

Sur ces mêmes autels on leur sacrifia des animaux, mais les résultats n'étaient pas convaincants, leurs décisions restaient aléatoires.

Peut-être que les animaux n'avaient pas d'âme ?

Un jour, à l'issue d'un combat qui les avaient opposés aux guerriers d'une tribu voisine qui empiétaient sur leur territoire de chasse, les hommes ramenèrent un prisonnier.

Celui-ci ne tarda pas à se faire mal voir. Quand il ne cherchait pas à s'enfuir, il essayait de séduire les femmes et puis il avait bon appétit et se refusait à tout travail.

On décida de se débarrasser de l'importun.

Mais comme on était presque sûr que lui avait une âme, c'était une occasion rêvée pour l'offrir au dieu de la guerre.

Ce qui fut dit fut fait; on sacrifia le prisonnier et le dieu de la guerre remercia en offrant la victoire aux hommes à l'issue de leur combat suivant.

On avait trouvé la recette, mais il devint très difficile de faire d'autres prisonniers. Les ennemis se méfiaient car ils connaissaient le sort qui les attendait et ils ne se laissaient pas prendre.

Les hommes décidèrent alors d'offrir en sacrifice les âmes de quelques-uns de leurs propres enfants et de jeunes vierges.

Ce choix, mûrement réfléchi, était dicté par plusieurs considérations :

D'abord il s'agissait d'individus sans grande défense et qu'il était facile de convaincre de se laisser immoler.

Ensuite, ceux qui les désignaient ne risquaient pas d'être un jour, à leur tour, choisis comme victimes.

Enfin on supposait que, comme tout un chacun, les dieux aimaient bien les enfants.... et les jeunes filles en fleur !

Mais, en dépit de ces sacrifices renouvelés, les dieux se montraient toujours inconstants.

Par exemple : au lieu de choisir le camp du bien, le dieu de la guerre avait un jour favorisé le camp du mal : celui de la tribu adverse !

Bref, les dieux n'en faisaient qu'à leur tête !

De plus, on constatait une certaine connivence entre eux; si, par exemple, le dieu de la pluie et du beau temps décidait de retenir ses averses pour provoquer la sécheresse, son compère, le dieu du feu, en profitait pour allumer des incendies, tandis que le dieu de la chasse faisait fuir le gibier, le dieu de la cueillette laissait les baies comestibles et les herbes médicinales partir en fumée et le dieu des morts s'emparait de l'âme de ceux qui s'étaient laissés surprendre par les flammes.

Tout ceci convainquit bientôt les hommes qu'une autorité supérieure commandait aux dieux.

Ils cessèrent bientôt d'honorer, par des sacrifices aux résultats aléatoires, ces dieux subalternes qui n'avaient aucun pouvoir de décision et se consacrèrent, exclusivement, à l'adoration du Dieu Tout-Puissant.

Les hommes avaient inventé le monothéisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

J
"un seul dieu, un seul chef...."<br /> et certains ont écris la musique.
Répondre