Vendredi 29 août 2008, je vous donnais mon opinion sur le R.S.A.
Extraits : « Le financement de cette mesure sera assuré par une nouvelle taxe ménageant les hauts revenus protégés par le bouclier fiscal mais pas les petits épargnants. La patronne du MEDEF a été très modérée dans ses réactions. Elle sait bien que les membres de cette confrérie en profiteront pour accroître le nombre des emplois précaires, désormais moins boudés par les allocataires du RMI, au détriment de ceux normalement rétribués »…
…« Je ne lis pas de quotidiens. Je ne vois pas tous les journaux télévisés mais je doute que l’un d’eux ait relevé l’effet pervers de cette mesure, en attendant, peut-être la prochaine édition du ‘’Canard enchaîné’’ ? »
Justement, cette ‘’prochaine édition’’ est maintenant parue, ce mercredi 3 septembre. J’y lis sous la signature de Jean-Luc PORQUET l’article ‘’R.S.A. c’est pas ça !’’ dont voici un extrait:
« Bien sûr, permettre au érémiste qui retrouve un petit boulot à temps partiel de ne pas y perdre au change, lui accorder en plus de son salaire (de smicard, évidemment, faut pas rêver) une aide d’à peu près 200 euros pour un tiers-temps et 250 euros pour un mi-temps, ça paraît aller dans le bon sens. Sauf que…
Sauf que certaines voix jusqu’ici inaudibles émettent de sérieuses réserves. Pour l’économiste Denis Clerc, qui connaît bien la question pour avoir siégé dans la commission Hirsch, si le RSA doit permettre, dans le meilleur des cas, à 500 000 personnes (sur 4,6 millions) de sortir de la pauvreté, il risque d’ «augmenter les miettes d’emploi ».Petits boulots précaires et payés au lance-pierre. « emplois indignes » qui font la joie des employeurs et le désespoir des travailleurs vont se multiplier, devenir la norme. »…
Sans commentaire.