Depuis que c’est le suffrage universel qui assure cette élection, les candidats sont choisis en fonction d’un critère principal parmi les suivants : (rayez les mentions inutiles)
- Le candidat du parti soutenu par l’électeur.
- Le programme le plus alléchant.
- Celui qui a donné les meilleures preuves de son aptitude à la bonne gouvernance.
- Une stature incontestable reconnue même par les étrangers.
Si vous avez tout rayé, vous avez tout bon. Le meilleur choix sera celui de la personnalité qui plait au plus grand nombre, par son charisme, ses promesses électorales qu’il ne tiendra jamais, sa faconde, son habileté dans la manipulation du verbe, son assurance quand il profère les mensonges les plus éhontés.
Depuis De Gaulle, nous avons ainsi eu droit à Pompidou qui avait fait carrière dans la banque. Il était resté l’ami des banquiers, sa politique en témoignait…
Ensuite, Giscard ‘’le plus jeune des Présidents élus’’. Il ne dédaignait pas l’enrichissement personnel même si d’autres ont fait mieux depuis…
Puis Mitterrand, sa duplicité et sa fourberie.
Ensuite Chirac qui, dès avant son élection, trimballait déjà une superbe collection de casseroles qu’il s’est ingénié à enrichir pendant ses deux mandats successifs.
Et enfin Sarkozy, violemment rejeté par une petite moitié des électeurs qui, avec la presse internationale, le considère comme un ado attardé, pas assez évolué pour cacher son désir d’accroître une fortune personnelle naissante mais suffisamment pour y réussir en favorisant la générosité de ses proches et amis qui semblent choisis, justement, en fonction d’un seul critère : l’énormité de leurs avoirs.
Que va bien pouvoir nous réserver le prochain Président élu ? On en frémit d’avance !