Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
  • Contact

Profil

  • Absalon
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !

Recherche

Archives

Articles Récents

Catégories

2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 18:12

Les ’’moralistes’’ nous en font le reproche : nous vivons au-dessus de nos moyens.

Pas seulement les Grecs, les Irlandais ou les Espagnols, les Français aussi dont le gouvernement emprunte tous les ans davantage.

Il faudra bien, un jour, rembourser. Nous n’en avons pas les moyens et cette dette nous la transmettrons à nos enfants puis à nos petits-enfants. C’est eux qui devront la régler !

Il faut être bien naïf pour croire que nos descendants seront assez stupides pour se saigner aux quatre veines pour rembourser ces sommes virtuelles, croire qu’ils vont travailler, surtout chômer, jusqu’à soixante-dix ans pour un salaire dérisoire suivi, pour les survivants d’indemnités misérables afin d’alimenter les super revenus d’une poignée de milliardaires.

Il n’est pas possible que nos petits-enfants soient aussi bêtes. Ils auront compris que le monde où ils sont nés leur permet une vie facile : les méthodes de production, les techniques de fabrication et de construction ne nécessitant plus que le concours d’un très faible nombre d’individus.

En 2011, certains économistes ont déjà démontré que tous les hommes pourraient vivre dans l’opulence en consacrant seulement deux ou trois ans de leur vie à une activité professionnelle, le reste étant consacré aux loisirs.

Alors pourquoi tous ces pauvres, de plus en plus nombreux ? Pourquoi tous ces SDF ne disposant pas de logements alors que tant d’ouvriers du bâtiment sont au chômage ? Pourquoi tous ces précaires obligés de compter sur la charité publique pour nourrir leur famille alors que les productions alimentaires sont excédentaires ?

Il est impensable que nos descendants ne tirent pas les leçons de ces situations ubuesques et qu’ils ne veuillent pas construire une Société où tout le monde vivra confortablement, les excédents de production n’étant plus détruits mais échangés contre ceux qu’ils ne pourront ou ne voudront pas fabriquer en préservant l’équilibre de ces échanges, leurs critères n’étant plus le fric détenu majoritairement par un petit nombre d’individus mais la valeur-travail, la possibilité matérielle de pourvoir à tous leurs besoins avec un minimum d’efforts.

Nous en avons déjà les moyens. Il est impensable que cette évidence ne finisse pas par sauter aux yeux de nos descendants et qu’ils n’envoient pas les prédateurs de la Société actuelle manger leur fric en salade dans l’un de ces paradis fiscaux qu’ils affectionnent...

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
<br /> Notre humanité est peut-être prise dans une logique de culture de " fin du monde ", conséquence d'un " système " mis en place pour cantonner notre vision de l'avenir aux seules limites de la vie de<br /> l'individu adulte. Qui, aujourd'hui, envisage avec sérénité le devenir de ses enfants ? Le très riche peut éventuellement prendre le temps de gérer la transmission de son patrimoine en pensant à<br /> l'avenir de sa progéniture, ( et dans un patrimoine, il ne s'agit pas que d'argent, on trouve de la terre à cultiver, des richesses minières, des ressources en eau, etc, etc ... ). Les moins riches<br /> en arrivent à seulement espérer que cette possibilité existe encore dans les prochaines années. Les pauvres et les très pauvres n'osent même plus évoquer le futur de leurs enfants, persuadés qu'ils<br /> n'en auront pas, à force de constater quotidiennement leur propre régression. Si tout appartient à quelques milliers, comment organiser la survie simultanée de quelques milliards de démunis, sur ce<br /> " patrimoine " réservé ? La réponse semble logique : Retour à la colonisation et à l'esclavage. Le libéralisme sauvage en serait donc l'initiateur. La dette en est " l'ouvrière " principale.<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Merci pour ce commentaire philosophique. Plus que jamais, l'avenir de nos enfants est entre leurs mains. Il me paraît improbable qu'ils ne réagissent pas contre<br /> cette situation d'esclave qui leur est promise. Leur réaction sera violente ou ne sera pas...<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Ouille, aïe, j'avais un ami huissier qui me disait qu'il n'y avait que des "dettes morales" dans la vie!!!hihihi!!!! Bon, comme je n'ai pas de solution, je vais dire comme mon radical de père qui<br /> parti de la vie en l'an 2000 (et il disait cela déjà dans les années 70!!) "Du chômage?, que faire? Ben,Il faudrait une bonne guerre, et là, plus de chômage puisqu'il faut tout rebâtir"!! Nous ne<br /> souhaitons pas la guerre ni trop d'intempéries d'une nature en colère, ALORS, que personne ne se plaigne et pensons à tous ceux qui connaissent VRAIMENT le mal de vivre!! Nos petits-enfants iront<br /> sur Mars, ils y vont déjà avec leurs jeux vidéos!!BISOUS FAN<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Il faut vraiment que nous vivions dans une Société délabrée pour que l'on puisse dire, avec certaines raisons, que seule la guerre arrangerait les choses<br /> !... Bises J-P<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Maintenant même les Etats-Unis sont surendettés ...<br /> De toutes façons il devient urgent de repenser un nouveau modèle économique parce que le libéralisme atteint ses limites ... Seules les agences de notation semblent ne pas s'en apercevoir<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Les Etats-Unis sont surendettés depuis longtemps mais comme c'est ce pays qui domine les finances et le commerce mondial, il n'a pas trop de souci à se faire.<br /> Repenser un nouveau modèle économique devient urgent, en effet mais toute initiative dans ce domaine se heurtera aux puissances d'argent qui sont souveraines.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Malheureusement au lieu de profiter au maximum de la technologie qui devrait leur permettre de s'occuper autrement, les "sans-job fixe"(les plus de cinquante ans par exemple) continuent à courir<br /> après le travail et souhaitent fortement devenir milliardaires. Le fric fascinera sans doute nos descendants !<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Ce serait lamentable que le fric fascine nos descendants ! Il a fait trop de mal à quelques milliards d'êtres humains pour le seul profit de quelques milliers<br /> d'entre eux...<br /> <br /> <br /> <br />