Si l’on en croit les statistiques, 90 % des individus, hommes ou femmes, sont attirés, émotionnellement, par le sexe opposé. C’est l’origine des mariages. Mais à la longue, s’ils ne se rompent pas, ils peuvent aboutir à une distanciation des contractants. Les femmes finissant par considérer les hommes comme des prédateurs, abusant de leur supériorité physique, les hommes voyant dans les femmes des séductrices abusives.
Il peut en résulter une méfiance voire un antagonisme entre hommes et femmes qui peut se traduire, chez les premiers, par la misogynie : « Sous quel prétexte les femmes peuvent-elles revendiquer l’égalité avec les hommes ? ». Une question à laquelle on aurait tendance à répondre : « Sous quel prétexte les hommes pourraient-ils revendiquer une supériorité sur les femmes ? ».
La réponse est peut-être dans la spécificité de la reproduction : Si, dans une Société policée, une femme peut être à peu près sûre de la paternité de son enfant (et certaine de sa maternité), un homme peut toujours en douter.
C’est-ce qui conduit les musulmans intégristes, dans les pays qui ne sont pas en voie d’évolution, à cacher leurs femmes à la vue de tout étranger et, partant, à toute ouverture vers un monde civilisé.