Avant la révolution industrielle, il était limité à un petit nombre d’individus : les salariés agricoles qui travaillaient pour les grands propriétaires terriens et quelques ouvriers oeuvrant pour le compte des artisans, surtout les constructeurs de châteaux et de cathédrales.
Leur condition était proche du servage : aucune garantie d’emploi, un salaire misérable.
Ils avaient intérêt à faire des enfants qui les prendraient en charge, pourvoiraient à leurs besoins quand ils seraient trop vieux ou trop malades pour travailler, exclus sans indemnité ni retraite.
Aucune organisation pour les secourir. Juste quelques dévotes dames patronnesses tentant de gagner leur accès au Paradis en donnant un peu de leur temps et très peu de leur argent pour les besoins élémentaires de quelques pauvres.
Une exception, les domestiques : si, au cours de leur vie consacrée au service de leurs patrons, ils avaient montré suffisamment de servilité, leurs ‘’bons maîtres’’ pouvaient les autoriser à
finir leur vie au château tout en acceptant une réduction de leur participation aux travaux d’entretien.
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