Quand nos arrière-petits-enfants aborderont l’histoire des XXème et XXIème siècles, ils seront incrédules.
Ils apprendront qu’à cette époque (la nôtre) les hommes avaient déjà acquis une telle maîtrise
des technologies qu’il leur aurait été possible de nourrir toute l’humanité, de la soigner, de la vêtir, de subvenir à tous ses besoins
Mais ils ne procuraient pas à tous les peuples les semences et les médicaments nécessaires à leur survie
Même dans les nations les plus favorisées, une grande partie de la population vivait dans la précarité.
Leurs gouvernements devaient faire face à la surproduction.
Ils obligeaient les agriculteurs à laisser des terres arables en friches, alors que certains de leurs administrés crevaient de faim.
Les industriels limitaient la production de leurs usines quand ils ne les fermaient pas purement et simplement.
Beaucoup de gens ne survivaient que grâce à la charité publique et ils ne pouvaient acquérir ces biens de consommation que leurs fabricants éprouvaient le plus grand mal à écouler.
Comment les professeurs de nos descendants pourront-ils faire comprendre à leurs élèves le comportement absurde des « élites » de notre époque ?
Ils leur expliqueront que si chacun avait une certaine liberté dans le choix de sa religion, il pouvait être chrétien, musulman, juif, hindou, sikh….voire même agnostique ou athée, une religion se juxtaposait à toutes les croyances et sa pratique était obligatoire.
Cette religion avait son rite, son église, ses chapelles mais, comme les religions primitives, elle exigeait des sacrifices humains.
Les victimes étaient désignées par les Grands Prêtres et, plus la religion renforçait son pouvoir, plus elle réclamait d’immolations.
Elle était monothéiste et son dieu était vénéré par ses adeptes les plus puissants sans qu’ils le nomment mais on l’appellera, par la suite, le Dieu-Fric.