Les progrès scientifiques sont linéaires. Ses avancées ne sont pas remises en cause lorsqu’elles sont
incontestables.
En sciences la récession est inimaginable.
On a tendance à croire que les progrès humains suivent le même cheminement.
C’est oublier les mouvements de flux et de reflux de l’histoire.
Les révolutionnaires de 1789 n’imaginaient pas que la liberté, l’égalité et la fraternité qu’ils venaient de
conquérir pourraient, un jour prochain, être contestées.
Ils n’envisageaient pas l’avènement d’un empereur ni le retour des rois.
On croyait naguère à l’irréversibilité des conquêtes sociales.
Pourtant notre pays est entré dans une période de régression dont nul ne sait jusqu’où elle ira, quand
elle s’arrêtera, quel sera son degré de malfaisance, ni quand la marche en avant du progrès pourra
reprendre.
Hier encore, le colonialisme semblait appartenir à un passé révolu.
C’était sans compter sur les besoins en pétrole d’une société mécanisée.
Il se dissimule sous d’autres noms, il se pare des vertus de la « libération des peuples » , de la « lutte
contre le terrorisme » et autres fariboles, mais il est revenu à la lumière de l’actualité et dans
l’obscurité de ses réelles motivations (oxymoron)