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  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 23:14

LE  FASCISME  FRANCAIS

PENDANT LA GUERRE

Au moment de l’occupation, par les troupes nazies, consécutive à la défaite française de juin 1940, les fascistes furent confrontés à un choix difficile : s’opposer à l’occupant au nom du nationalisme ou se rallier à un régime ressemblant beaucoup à celui qu’ils appelaient de leurs vœux ?

La plupart mirent leur drapeau dans leur poche et adhérèrent avec enthousiasme à « l’Europe nouvelle » qui n’était autre que l’embryon d’un Empire allemand ambitionnant de dominer la planète.

Les fascistes français furent accueillis avec circonspection par leurs camarades germains.

Ils les considéraient comme des renégats, ce qu’ils étaient, et des « Aryens » de seconde zone. Il n’était pas question pour les « Aryens supérieurs », les Allemands, de se départir de quelque parcelle d’autorité que ce soit. Les Français n’avaient le choix qu’entre deux possibilités : participer à la lutte contre le communisme, à partir de juin 1941, ou s’acquitter de tâches de basse police.

Ceux qui décidèrent d’aller se battre sur le front de l’Est furent bien peu nombreux à en revenir vivants, les autres firent de leur mieux pour aller au devant des désirs de leurs maîtres.

La « rafle du Vél d’hiv. » par exemple, fut organisée par des Français et réalisée par des flics français. Elle consista à arrêter plusieurs milliers de Juifs, hommes, femmes et enfants dont le seul tort était d’être nés de parents juifs, pour les envoyer dans les camps d’extermination nazis. Les Allemands n’eurent à s’occuper que de l’accueil dans les camps, tout ce qui précédait avait été l’œuvre de Français.

Pendant ce temps-là le maréchal Pétain prenait le pouvoir dans la « zone nono » dite encore « zone libre ». C’était un fasciste convaincu, ce n’est pas par hasard que, peu avant la guerre, il avait été nommé ambassadeur de France à Madrid avec la bénédiction indispensable de Franco.

Il promulgua aussitôt des lois raciales qui ne lui étaient pas demandées par le maître de la zone occupée, de l’autre côté de la « ligne de démarcation » mais qui allaient au devant de ses désirs.

Condamné à mort, puis gracié par De Gaulle, aussitôt après la guerre, Pétain passa, pendant plusieurs décennies, pour un modérateur, un bon père de famille qui avait évité aux Français les excès des prédateurs nazis. Ce n’est que tout récemment qu’on a commencé à jeter un œil critique sur ses décisions de Chef de l’Etat français nullement imposées par l’occupant mais prises en toute liberté et allant dans le sens du nazisme.

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 23:26
LE  FASCISME  FRANCAIS

AVANT LA GUERRE DE 1940

Il est né entre les deux guerres à l’époque où la France était environnée de pays fascistes.

Il n’y avait pas un parti fasciste mais plusieurs. ils ne se distinguaient pas par des nuances dans leurs opinions mais par leurs Chefs, chacun avait le sien.

Outre les attributs traditionnels du fascisme : nationalisme, cléricalisme, anti-syndicalisme…

Ils étaient unis par un anti-parlementarisme violent.

Ils abhorraient la République qu’ils appelaient « la gueuse ». Ils justifiaient leur hostilité par la compromission de certains députés dans les scandales financiers de l’époque, affaire Stavisky, etc. ils accusaient tous les élus du peuple de culpabilité.

Leur objectif : renverser la démocratie et la remplacer par un régime fasciste analogue à ceux des voisins, Italiens, Allemands, Espagnols, Portugais…

Leurs troupes étaient rassemblées dans des « ligues fascistes » principalement composées d’anciens combattants de la guerre de 14.

Ces ligues à l’organisation paramilitaire défilaient d’un pas martial au cours de manifestations anti-républicaines.

Elles furent à deux doigts d’atteindre leur but, renverser la démocratie, à l’issue d’émeutes particulièrement violentes, le 6 février 1934, à Paris.

L’une de ces ligues, les « Croix de feu » du colonel de la Rocque se trouvait à proximité du Palais Bourbon. Il suffisait à son chef d’ordonner à ses troupes d’investir le bâtiment et de faire un mauvais sort aux députés présents. Il hésita mais ne le fit pas. La République était sauvée…pour quelques années.

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 22:54

Faire un recensement de tous les fascismes serait une tâche incommensurable, au-dessus de mes capacités, d’autant que certains ne se revendiquant pas comme tels, les y intégrer pourrait susciter des polémiques.

Dans la catégorie des fascismes indiscutables, je citerai la dictature des colonels grecs qui, de 1967 à 1974, priva le peuple de toutes ses libertés.

C’est ce même peuple grec qui le chassa.

Avant de consacrer mon dernier article sur le sujet au fascisme français, je vais vous raconter l’histoire d’un autre, bien actuel. L’origine de sa puissance est plutôt curieuse, sinon imprévisible…

LE FASCISME AFGHAN

Celui des Talibans fut encouragé, financé, armé par les Américains à une époque où leur obsession était la lutte contre le communisme.

Les Talibans se battaient contre les Russes qui voulaient faire de l’Afghanistan une « Démocratie Populaire ». Confrontés à d’autres problèmes, les Soviétiques abandonnèrent ce projet avant de renoncer au communisme.

N’ayant plus d’ennemi à combattre, les Talibans prirent le pouvoir et fondèrent un Etat fasciste archaïque.

A la recherche de Ben Laden, après les événements du 11 septembre 2001, les Américains, qui le croyaient réfugié en Afghanistan et protégé par les Talibans, entreprirent la conquête de ce pays.

Mais si les Talibans n’avaient plus d’adversaire soviétique, ils avaient encore des armes. ils les retournèrent contre leur ancien « bienfaiteur ». Depuis, les Américains aidés par les nations de l’OTAN, dont la France, n’ont pas retrouvé Ben Laden mais ils continuent à guerroyer contre les Talibans, puissamment armés par leurs soins. Outre l’armement, ils disposent, comme toutes les guérillas, de l’avantage de la connaissance du terrain, même si les nouveaux envahisseurs contrôlent la capitale, Kaboul et y ont installé un Président fantoche, Hamid Karzaï, dont le rôle est d’entériner les décisions de ses maîtres.

Encore un conflit qui s’enlise…

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 23:12

LE FASCISME AMERICAIN

Il est latent depuis longtemps. Il a connu sa période faste, dans les années cinquante, avec le célèbre sénateur alcoolo Mac Carthy qui voyait des communistes partout ! Il s’était érigé en juge suprême et inflexible, il ignorait totalement le principe de la présomption d’innocence.

Comme tous les fascistes, il avait fait de la délation la source principale de ses « informations ». Comme toujours, les règlements de compte privés servant de base aux dénonciations calomnieuses.

Il a démantelé la société américaine du spectacle; ses meilleurs réalisateurs ayant préféré s’exiler plutôt que de répondre aux convocations de ce malade mental.

Il a eu le tort de s’attaquer à des personnalités politiques et à des militaires de haut rang, ce qui lui a valu une disgrâce tardive.

Depuis le fascisme américain est en sommeil mais il est parfois animé de soubresauts après certaines élections présidentielles…

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 22:42

LE FASCISME RUSSE

Il est bien actuel ! Comme les autres c’est une dictature ! Comme les autres il pratique l’assassinat politique. Comme les autres il intègre le capitalisme. Comme les autres il est soutenu par une majorité de la population.

Lorsqu’il veut singer les démocraties, il organise des élections mais, c’est un petit travers du fascisme, il ne peut pas s’empêcher de les truquer, alors même que les sondages lui prédisent une large victoire ! Pour simuler l’opposition, dans ces élections, quelques guignols assurent la figuration. Les véritables opposants sont soit en prison, soit assassinés.

Les profiteurs du régime font de bonnes affaires, le nombre des milliardaires russes est en augmentation constante, il finira par dépasser celui de leurs homologues américains ! Ce qui ne favorise pas l’accroissement du niveau de vie de la population.

Lorsqu’il se sera aperçu qu’il ne peut rien attendre de ce régime, le peuple russe finira par s’en détourner et son rejet risque d’être aussi violent que son adhésion a été enthousiaste.

Je risque un pronostic : Dans peu d’années le régime poutinien sera balayé.

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 22:51

LE FASCISME CHILIEN

On le sait maintenant, l’accession au pouvoir de Pinochet a été commanditée par la Maison Blanche avec des fonds américains et le savoir-faire de la C.I.A. Élu Président de la République, Salvador Allende avait le tort de vouloir élever le niveau de vie de la population chilienne; n’était-ce pas une préoccupation communiste ? Il ne se réclamait que du socialisme mais allez savoir…Il y avait déjà une dictature communiste, à quelques encablures de la Floride, qui avait donné beaucoup de soucis au Président américain. Il n’avait pas réussi à la réduire malgré le débarquement, dans la baie des Cochons, d’opposants cubains armés par la C.I.A. Ils en avaient été chassés par les troupes castristes et avaient dû rembarquer d’urgence.

Moins insulaire, le Chili était plus facile à contrôler.

Comme tous les fascismes, le Chili de Pinochet avait sa caste de privilégiés et assassinait avec entrain.

Son déclin et sa disparition sont dus à ses mauvais résultats économiques. Les maigres progrès, dans ce domaine, ne profitaient jamais au peuple mais aux nantis du régime et, surtout, aux multinationales, à capitaux principalement américains, qui contrôlaient l’économie du pays avec la bénédiction de Pinochet.

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 23:01

LE FASCISME ARGENTIN

Soutenu par sa population, le régime des colonels a eu la mauvaise idée d’envoyer ses troupes envahir, pour les annexer, les îles Malvinas, Falkland pour les Britanniques qui en étaient et en sont toujours les propriétaires, Malouines pour nous.

C’était faire bon marché de la ténacité de Margaret Thatcher, Premier ministre anglais, de son absence de sens de la diplomatie et d’un grand besoin de redorer son blason bien entaché par son absence de considération pour les travailleurs britanniques.

La « Dame de fer » envoya illico sa flotte à la reconquête des Falkland, ce qui fut fait en quelques semaines.

Défaits, les militaires argentins rembarquèrent pour le continent et les colonels furent contraints à la démission.

Partout, dans le monde, la démocratie a survécu à beaucoup de défaites pas le fascisme. Les populations qui vivent sous son boisseau l’idéalisent. Elles ne peuvent envisager la défaite de leur(s) grand(s) homme(s). leur déception engendre le rejet.

Un Etat fasciste battu c’est un pays qui change de régime

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 23:04

LE FASCISME PORTUGAIS

Contemporain de ceux qui avaient pris le pouvoir en Europe de l’ouest, le fascisme portugais ne faisait pas beaucoup parler de lui. Pas plus que l’Espagne de Franco, le Portugal de Salazar n’a pris part à la deuxième guerre mondiale mais ses sympathies ne faisaient aucun doute. Le 4 mai 1945 Salazar a décrété une demi-journée de deuil national pour honorer la mémoire d’Hitler qui venait de mourir ! (source « le Quid »).

Grâce au soutien financier des Américains, toujours le rempart contre le communisme, sans négliger quelques avantages pour les Entreprises américaines, il a survécu à ses désastreuses performances économiques mais pas aux guerres obsolètes qu’il continuait à mener pour conserver son Empire colonial. Ce qui lui a valu l’opposition de plus en plus fournie de ses propres militaires qui, c’est assez rare pour être souligné, se montraient plus clairvoyants que le pouvoir politique.

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 23:15

LE  FRANQUISME

Sous Franco, toute l’Espagne était franquiste, excepté les Républicains mais ils étaient morts ou exilés.

Toute contestation, toute critique, c’était la certitude d’un assassinat dans les plus brefs délais avec l’impunité assurée pour les exécutants.

La faiblesse de l’Espagne, consécutive à une guerre civile dévastatrice, l’a empêchée de participer activement à la seconde guerre mondiale aux côtés des nazis et des fascistes italiens dont Franco était très proche. C’est grâce à leur intervention et à la mollesse des démocraties qu’il a pu établir son pouvoir. Officiellement non compromis avec Hitler et Mussolini, il a pu le conserver jusqu’à sa mort, le 20 novembre 1975. Je m’en souviens, c’était l’un de mes cadeaux d’anniversaire !

Sa pérennité avait été assurée comme le fascisme portugais, par le soutien politique et financier des Américains qui voyaient en eux un solide rempart contre le communisme, le mal absolu ! Ils doutaient, dans ce domaine, de la fiabilité des démocraties européennes qui avaient le tort d’accepter, dans leurs pays respectifs, la liberté d’opinion et d’expression. Avec les fascistes ils ne risquaient pas ce genre de problème…

Le roi Juan Carlos 1er a eu le mérite de mettre un terme à une dictature dont la succession lui était ouverte. Son éducation politique l’avait probablement convaincu qu’elle ne pourrait pas durer très longtemps vu la faiblesse de ses résultats économiques.

Aujourd’hui, il reste, en Espagne, de nombreux nostalgiques du fascisme et la droite républicaine ne s’y montre pas franchement hostile. Que fera-t-elle quand elle reviendra aux affaires ?

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 22:51
LE  NAZISME

On connaît le sort du nazisme, cousin allemand du fascisme et qui a, lui aussi, séduit les foules aussi longtemps que son armée volait de victoire en victoire.

Son rejet, par les Allemands, n’a pas été dû à la révélation de ses crimes qu’il n’avait jamais cachés -il s’en glorifiait- mais à l’écrasement de son armée.

Il a lui aussi ses nostalgiques. Ceux qui ont connu la guerre sont en voie de disparition mais il y a des jeunes « néo-nazis » ils affichent la couleur.

Après les années d’euphorie de la période 1930/1940 les Allemands ont trop souffert du châtiment qui s’en est ensuivi pour que sa mémoire ne soit pas encore présente, même dans l’esprit de ceux qui n’ont pas connu l’immédiate après-guerre. Ils ne se laisseront pas prendre aux délires imbéciles des jeunes handicapés du bulbe. Pour l’instant.

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