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  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 17:55

Qu’est-ce que ça veut dire l’Europe ? Une entité géographique cernée par des frontières artificielles et qui rassemble des peuples n’ayant pas grand chose en commun de plus que ceux qui en sont exclus parce qu’occupant un sol africain ou asiatique.

Essayer de créer une communauté économique et spirituelle devrait conduire à s’affranchir de ces limites insignifiantes. (étymologiquement, sans signification)

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 22:10

Dans le monde entier le parcours de la Flamme Olympique a été émaillé de manifestations pro-tibétaines. Partout dans le monde, de nombreux contre-manifestants chinois ont soutenu leur Gouvernement sans qu’on puisse les soupçonner d’être manipulés.

Une preuve de plus, s’il en était besoin, de l’attachement des peuples à leurs dictatures

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 18:01

Les progrès scientifiques sont linéaires. Ses avancées ne sont pas remises en cause lorsqu’elles sont

incontestables.

En sciences la récession est inimaginable.

On a tendance à croire que les progrès humains suivent le même cheminement.

C’est oublier les mouvements de flux et de reflux de l’histoire.

Les révolutionnaires de 1789 n’imaginaient pas que la liberté, l’égalité et la fraternité qu’ils venaient de

conquérir pourraient, un jour prochain, être contestées.

Ils n’envisageaient pas l’avènement d’un empereur ni le retour des rois.

On croyait naguère à l’irréversibilité des conquêtes sociales.

Pourtant notre pays est entré dans une période de régression dont nul ne sait jusqu’où elle ira, quand

elle s’arrêtera, quel sera son degré de malfaisance, ni quand la marche en avant du progrès pourra

reprendre.

Hier encore, le colonialisme semblait appartenir à un passé révolu.

C’était sans compter sur les besoins en pétrole d’une société mécanisée.

Il se dissimule sous d’autres noms, il se pare des vertus de la « libération des peuples » , de la « lutte

contre le terrorisme  » et autres fariboles, mais il est revenu à la lumière de l’actualité et dans

l’obscurité de ses réelles motivations (oxymoron)

 

 

 

 

 

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 14:46

Dernière nouvelle : Suppression prochaine de la carte « Famille nombreuse » ? Pas du tout c’est la SNCF qui va en supporter la charge !

Mais au fait, c’est quand la privatisation totale de la SNCF ?

Sarko pourra toujours frapper de son petit poing sur la table, comme il l’a fait chez Monsieur MITTAL, à Gandrange, avec le résultat que l’on sait, quand la SNCF sera devenue SPCF ( Société Privée des Chemins de fer Français) ou, plus vraisemblablement, démantelée pour le plus grand profit des vautours qui sont impatients de se repaître de ses restes, comme les Chemins de Fer Britanniques au glorieux temps de Margaret THATCHER, ses nouveaux patrons seront beaucoup plus soucieux de l’intérêt de leurs actionnaires que des colères simulées de notre petit Président. Les familles nombreuses pourront toujours aller se faire voir ailleurs…

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 15:30

Quand nos arrière-petits-enfants aborderont l’histoire des XXème et XXIème siècles, ils seront incrédules.

Ils apprendront qu’à cette époque (la nôtre) les hommes avaient déjà acquis une telle maîtrise

des technologies qu’il leur aurait été possible de nourrir toute l’humanité, de la soigner, de la vêtir, de subvenir à tous ses besoins

 

Mais ils ne procuraient pas à tous les peuples les semences et les médicaments nécessaires à leur survie

 

Même dans les nations les plus favorisées, une grande partie de la population vivait dans la précarité.

 

Leurs gouvernements devaient faire face à la surproduction.

 

Ils obligeaient les agriculteurs à laisser des terres arables en friches, alors que certains de leurs administrés crevaient de faim.

 

Les industriels limitaient la production de leurs usines quand ils ne les fermaient pas purement et simplement.

 

Beaucoup de gens ne survivaient que grâce à la charité publique et ils ne pouvaient acquérir ces biens de consommation que leurs fabricants éprouvaient le plus grand mal à écouler.

 

Comment les professeurs de nos descendants pourront-ils faire comprendre à leurs élèves le comportement absurde des « élites » de notre époque ?

 

Ils leur expliqueront que si chacun avait une certaine liberté dans le choix de sa religion, il pouvait être chrétien, musulman, juif, hindou, sikh….voire même agnostique ou athée, une religion se juxtaposait à toutes les croyances et sa pratique était obligatoire.

 

Cette religion avait son rite, son église, ses chapelles mais, comme les religions primitives, elle exigeait des sacrifices humains.

 

Les victimes étaient désignées par les Grands Prêtres et, plus la religion renforçait son pouvoir, plus elle réclamait d’immolations.

 

Elle était monothéiste et son dieu était vénéré par ses adeptes les plus puissants sans qu’ils le nomment mais on l’appellera, par la suite, le Dieu-Fric. 

 

 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 15:00

Jadis, la liberté d’expression était inaliénable.

Ses plus ardents partisans n’auraient pas admis que toutes les idées ne pussent être défendues, fussent celles qu’ils combattaient.

L’instauration d’un délit d’opinion leur semblait insoutenable.

Les horreurs nazies ont changé la donne :

La loi interdît les propos antisémites puis ceux relevant du racisme et de ses prolongements, qu’ils prônent l’exclusion ethnique, sociale ou sexiste.

Aujourd’hui, lors de chaque élection, des individus peu recommandables sollicitent nos suffrages.

Ils sont racistes ! Proclament leurs opposants !

Mais ceux qu’ils dénoncent ainsi ne peuvent confirmer, c’est interdit par la loi.

Ils se présentent en « bons pères de famille » simplement soucieux de favoriser la « préférence nationale » mais ils ne peuvent revendiquer aucun projet d’exclusion ou de persécution des minorités.

Le feraient-ils si la loi les y autorisait ?

On peut penser que oui car ils se situent si souvent à la limite du dérapage qu’il leur arrive de la franchir, s’exposant à des ennuis judiciaires.

Alors pourquoi ne leur accorde-t-on pas la liberté d’exprimer toutes leurs idées ?

Nous sommes considérés comme assez évolués pour voter, mais pas suffisamment pour mesurer la portée des intentions des candidats, ni d’exclure ceux qui risqueraient de nous entraîner dans différentes sortes de catastrophes.

Nous sommes, implicitement, suspectés d’être enclins à nous laisser séduire par les théories les plus subversives si elles pouvaient être développées; tels ces Allemands qui, dans les années trente, portèrent Hitler au pouvoir.

Sinon, que pourrait bien vouloir dire le délit : « incitation » à la haine raciale ?

Mais il est prévu de nous préserver d’autres tentations :

Aujourd’hui, à la demande d’organisations homosexuelles, une loi est en préparation pour prohiber l’homophobie.

Demain, rien n’empêchera les différents clergés de s’entendre pour réclamer une autre loi interdisant l’anticléricalisme.

L’anathème : « A bas la calotte ! » lancé naguère par de farouches partisans d’une laïcité pure et dure, ne pourra plus être proféré sans risquer une amende !

Les manifestations hostiles au capitalisme et à la mondialisation seront réprimées.

Elles le sont déjà, mais une loi permettra d’alourdir les peines infligées aux contestataires de l’ordre établi.

Nos cerveaux seront formatés en vue de la généralisation de la pensée unique.

Nous ne pourrons même plus choisir les candidats aux élections en fonction de leurs programmes, ils seront tous semblables.

Les hommes politiques devront perfectionner leur aptitude au mensonge sur leurs véritables intentions.

Ils pourront s’inspirer de ceux, très nombreux, qui dès aujourd’hui dissimulent soigneusement leur mépris pour certaines catégories sociales.; ils ont besoin des voix d’une partie de ceux qui les composent pour assurer leur élection. Celle-ci acquise, ils ne se privent pas de réduire leurs revenus et de plonger certains d’entre eux dans la misère .

 

 

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 23:04

 

Mon article sur les manifestations tibétaines à l’approche des Jeux Olympiques de Pékin fait polémique.

Mes lecteurs pensent que je défends l’idée d’un boycott de ces jeux en représailles de la répression exercée par les Chinois sur les Tibétains. C’est légitime, je me suis mal exprimé.

Je comparais deux situations : celle de 1980 qui aboutît au boycott effectif des jeux de Moscou à celle d’aujourd’hui.

Je défendais l’idée qu’une menace envers les Chinois serait animée par des motifs plus nobles que ceux de 1980.

A cette lointaine époque, les échanges commerciaux entre les pays de l’Est et les Occidentaux étaient pratiquement nuls. Il en va tout autrement entre ces mêmes Occidentaux et la Chine d’aujourd’hui.

En 1980, à part peut-être quelques naïfs mais sûrement pas les responsables politiques, personne ne croyait que la simple menace de boycott des jeux de Moscou allait conduire les Soviétiques à rapatrier d’urgence leurs troupes d’Afghanistan.

Il s’agissait de « punir » les Russes pour leur intervention en faveur des communistes afghans.

Brandir la menace d’un boycott des jeux de Pékin pourrait inciter les Chinois à davantage de retenue dans la répression des manifestants tibétains. La mettre à exécution aurait, probablement, l’effet inverse. Les Chinois chercheraient à se venger sur les Tibétains de la perte d’une partie de la représentation internationale.

C’est ce que j’aurais dû dire, c’est pourquoi je le dis.

Maintenant, je ne suis qu’à moitié d’accord avec le principe : ne pas mélanger sport et politique. Les Jeux Olympiques sont un événement d’une telle portée mondiale qu’ils constituent, en eux-même, un fait politique.

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 23:34

La révolte des Tibétains contre la colonisation et l’oppression chinoise est soutenue par les belles paroles des Occidentaux mais il n’est pas question de menace de boycott des Jeux Olympiques de Pékin pour appuyer les revendications tibétaines. Ce serait aller trop loin pour de banales histoires de « droits de l’homme »

Le boycott effectif des jeux olympiques de Moscou en 1980, à l’instigation des Américains, suivi par les Occidentaux dont la France, avait une motivation autrement plus importante : il s’agissait de protester contre l’intervention militaire étrangère dans les affaires de l’Afghanistan. Non, ce n’était pas encore celle des Américains mais celle des Russes.

De plus, ce boycott ne risquait pas, à l’époque, de porter ombrage au grand commerce international, la Russie soviétique ne s’étant pas encore convertie à l’Économie de marché, alors qu’avec les Chinois d’aujourd’hui…

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 22:52
LE  FASCISME FRANCAIS

LA RENAISSANCE

C’est bien longtemps après la Libération, il y a environ vingt ans de cela qu’on a recommencé à parler de cette époque funeste et à en montrer les images.

Entre temps le fascisme, qui était entré en léthargie au lendemain de la Libération, avait commencé à se réveiller.

Il fallait allumer des contre-feux, montrer aux jeunes générations ce qu’était le fascisme au temps de sa splendeur afin de les dissuader d’y adhérer.

Mission remplie. Il faut vraiment être aveugle et sourd pour ne pas se rappeler ces images horribles des camps de concentration et les témoignages des rares survivants. Il faut être autiste pour se laisser convaincre par les négationnistes « qu’on n’y gazait que les poux ».

Il faut être débile pour verser une larme sur l’heureux temps de l’occupation en compagnie des fascistes indécrottables.

Il faut reconnaître à ces fascistes historiques un mérite : sans leur réveil, nous serions peut-être encore dans cette période de « réconciliation nationale » dont l’objectif était de nous inciter à la somnolence.

Je risque encore un pronostic : jamais le pourcentage des Français qui adhéreront à ce fascisme-là ne sera suffisant pour mettre la République en péril. Et encore les dix à vingt pour cent de ceux qui se laissent séduire ne sont pas conscients de ce qu’il recouvre malgré les campagnes d’information incessantes qui leur sont destinées et qui finiront par porter leur fruit.

Aujourd’hui, le danger est ailleurs et beaucoup plus présent. Il est représenté par des fascistes qui ne se revendiquent pas comme tels mais qui, insensiblement, sournoisement, cherchent à confisquer le pouvoir.

La démocratie sera en péril le jour où un politicien sans scrupule se fera élire, démocratiquement, aux plus hautes responsabilités de l’Etat.

Le jour où il s’emparera de tous les pouvoirs, judiciaire, en nommant ses hommes aux postes clés, législatif en transformant le Parlement en chambre d’enregistrement de ses décisions personnelles, exécutif en réduisant ses ministres au rôle de faire-valoir, tout juste habilités à faire appliquer les directives du Grand chef.

La démocratie sera en péril le jour où cet élu s’appuiera sur la foi religieuse encore majoritaire, qu’il projettera l’abolition de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’Etat afin de réintégrer l’Église dans l’Etat pour lui restituer les biens confisqués il y a un siècle, pour rétablir les subventions de fonctionnement et financer totalement ses écoles.

La démocratie sera en péril le jour où ce Président favorisera, outrageusement, la caste de privilégiés auxquels il devra une vie fastueuse, les ors de la République, pourtant généreuse ne lui suffisant pas.

Alors oui, ce jour là, la démocratie sera dangereusement menacée par un nouveau fascisme.

Ne croyez-vous pas que la vigilance s’impose ?

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 23:23

LE FASCISME FRANCAIS

LA RECONCILIATION NATIONALE

Très peu de temps après la Libération, qui avait suscité l’enthousiasme des foules et au nom de la « réconciliation nationale » on ne parla plus du fascisme ni des collabos. Ceux qui n’avaient pas été fusillés sortirent rapidement de prison, les fonctionnaires corrompus, comme Maurice Papon, reprirent le cours de leur carrière sans que leur passé ne fasse obstacle à leur promotion. On abandonna les poursuites contre les plus compromis même si, atteints par le mal du pays, ils avaient choisi de rentrer en France après un bref et salutaire séjour à l’étranger.

Une chape de plomb s’abattit, pendant quarante ans, sur cette période trouble de notre Histoire.

Je me rappelle une émission hebdomadaire de la Télévision française. Diffusée, tous les samedis, sur la chaîne unique à partir du milieu des années cinquante. Elle s’appelait « Le magazine du temps passé ». Elle reprenait les actualités diffusées vingt ans plus tôt, jour pour jour, sur le grand écran, à une époque où la télévision était encore expérimentale et où la plupart des gens se rendaient au cinéma chaque fin de semaine. Préalablement à la diffusion du documentaire précédant le film, ils voyaient les événements des sept derniers jours. Ce sont ces « actualités » que reprenait l’émission citée ci-dessus.

J’attendais impatiemment juin 1960 pour avoir des informations sur cette période, commençant en juin 1940, qui me fascinait d’autant plus que, comme tous les jeunes de l’époque, je manquais de points de repère.

Je fus cruellement déçu ! L’émission s’arrêta brutalement en mai 1960 pour ne jamais reprendre !

Il n’était pas question de montrer la défaite française, l’humiliation de l’occupation, le fascisme triomphant. Il n’aurait pas été convenable de ressusciter, par l’image, les exploits de la milice de Vichy contre la Résistance ni de s’attarder sur l’uniforme allemand de ces « soldats perdus » français endossé pour aller se battre, sur le front de l’est, dans les rangs de la Wermacht ou pour s’arrêter à mi-chemin, comme leur chef, Jacques Doriot, qui, probablement pour des considérations météorologiques, ne parvint pas jusqu’au front malgré son bel uniforme tout neuf d’obersturmführer S.S

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