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  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:33

Vous avez la chance de n’avoir connu le nazisme qu’à travers les descriptions qui en ont été faites.

Vous avez peut-être lu que Hitler avait l’intention, dès la fin de ses guerres de conquête, de transformer la France en une espèce de parc de loisirs, débarrassé de toute activité industrielle, pour servir de lieu de vacances aux bons Aryens.

Ce projet du Führer, ce sont des Français, nos propres responsables d’entreprises, qui sont en passe de le réaliser…

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 16:32

Les syndicats des usines PSA Peugeot-Citroën s’inquiètent.

Ils ont eu vent d’un projet de clôture de deux unités de production françaises employant six mille personnes au total.

Les patrons se veulent rassurants : pas de fermeture dans l’immédiat.

Il semblerait que tous les journalistes gobent le bobard. Ils ont publié des commentaires lénifiants avant de se désintéresser du problème.

C’est pourtant ce ‘’dans l’immédiat’’ qui devrait les interpeller !

Il est facile de prévoir le déroulement des opérations :

- Non remplacement des départs volontaires ou à la retraite.

- Propositions personnelles et inacceptables de délocalisation de l’emploi

- Placardisation des cadres pour les contraindre à la démission

- Licenciements individuels.

Dans trois ou quatre ans, l’effectif de chaque usine sera réduit à quelques dizaines d’employés. Ils seront trop peu pour fabriquer des voitures mais en nombre suffisant pour assurer la maintenance d’un matériel désormais inutile sur place.

Il sera temps d’envoyer ces machines en Russie ou en Chine afin de renforcer les moyens de production locaux.

En 2014 ou 2015, aucune organisation syndicale ni mouvement politique ne protestera contre la fermeture de sites n’occupant qu’un petit nombre de salariés.

Le tour sera joué dans l‘indifférence générale

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 17:19

Vous avez soixante ans et plus. Vous vous rappelez ces ’’réclames’’ insérées autrefois dans les journaux et magazines. Elles vantaient la production des fabricants de chaussettes, de caleçons ou de chemises ou le professionnalisme du magasin qui les vendait.

Très souvent, l’en-tête de la société était suivi de la mention : ‘’maison fondée en…’’ suivie d’un millésime faisant remonter sa création à cent, cent cinquante ou deux cents ans.

Ces publicités ont disparu comme les Entreprises qui les publiaient. Si, par extraordinaire, l’une d’elle a survécu, elle a échappé au contrôle de la famille créatrice pour tomber entre les mains d’un consortium n’ayant plus rien à voir avec elle.

En matière commerciale, l’indépendance est en voie de disparition totale. Les grandes entreprises n’admettent pas la concurrence ; les petites boîtes n’ont pas les moyens de lutter, elles se font bouffer les unes après les autres. Ouvrir un magasin sans se faire cornaquer par un franchiseur serait suicidaire mais ce dernier s’attribue l’essentiel des bénéfices…

Chaque spécialité est fabriquée par trois ou quatre multinationales au grand maximum. On pourrait croire qu’elles se livrent une bataille féroce pour le plus grand profit des consommateurs, c’est tout le contraire. Avez-vous déjà essayé de trouver le meilleur prix en vue d’acheter un article coûteux ? Un lave-vaisselle, par exemple ? À performance égale, quels que soient  la marque et le vendeur, les prix sont identiques, à l’euro près…

Bien entendu, il n’y a pas d’entente, juste une coïncidence… c’est le principe de la libre concurrence tant vantée par les tenants du capitalisme américain.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 18:12

Les ’’moralistes’’ nous en font le reproche : nous vivons au-dessus de nos moyens.

Pas seulement les Grecs, les Irlandais ou les Espagnols, les Français aussi dont le gouvernement emprunte tous les ans davantage.

Il faudra bien, un jour, rembourser. Nous n’en avons pas les moyens et cette dette nous la transmettrons à nos enfants puis à nos petits-enfants. C’est eux qui devront la régler !

Il faut être bien naïf pour croire que nos descendants seront assez stupides pour se saigner aux quatre veines pour rembourser ces sommes virtuelles, croire qu’ils vont travailler, surtout chômer, jusqu’à soixante-dix ans pour un salaire dérisoire suivi, pour les survivants d’indemnités misérables afin d’alimenter les super revenus d’une poignée de milliardaires.

Il n’est pas possible que nos petits-enfants soient aussi bêtes. Ils auront compris que le monde où ils sont nés leur permet une vie facile : les méthodes de production, les techniques de fabrication et de construction ne nécessitant plus que le concours d’un très faible nombre d’individus.

En 2011, certains économistes ont déjà démontré que tous les hommes pourraient vivre dans l’opulence en consacrant seulement deux ou trois ans de leur vie à une activité professionnelle, le reste étant consacré aux loisirs.

Alors pourquoi tous ces pauvres, de plus en plus nombreux ? Pourquoi tous ces SDF ne disposant pas de logements alors que tant d’ouvriers du bâtiment sont au chômage ? Pourquoi tous ces précaires obligés de compter sur la charité publique pour nourrir leur famille alors que les productions alimentaires sont excédentaires ?

Il est impensable que nos descendants ne tirent pas les leçons de ces situations ubuesques et qu’ils ne veuillent pas construire une Société où tout le monde vivra confortablement, les excédents de production n’étant plus détruits mais échangés contre ceux qu’ils ne pourront ou ne voudront pas fabriquer en préservant l’équilibre de ces échanges, leurs critères n’étant plus le fric détenu majoritairement par un petit nombre d’individus mais la valeur-travail, la possibilité matérielle de pourvoir à tous leurs besoins avec un minimum d’efforts.

Nous en avons déjà les moyens. Il est impensable que cette évidence ne finisse pas par sauter aux yeux de nos descendants et qu’ils n’envoient pas les prédateurs de la Société actuelle manger leur fric en salade dans l’un de ces paradis fiscaux qu’ils affectionnent...

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 17:20

Certains pays européens sont en difficulté financière.

Leurs salariés seraient-ils trop payés ? C’est plutôt leurs échanges internationaux qui ont été mal gérés ! Pourtant, ce sont les classes moyennes qui sont mises à la diète…

Prenons l’exemple de la Grèce : depuis longtemps ce pays a une gestion monétaire incertaine. Dans les années cinquante, devant aller passer un mois de vacances à Corfou, j’ai changé dix mille francs de l’époque (dix mille centimes) et je me suis retrouvé millionnaire en drachmes, résultat d’une inflation encore moins maîtrisée chez eux que chez nous.

La ‘’nouvelle drachme’’ a précédé l’opération nouveau franc mais ce ne sont pas deux zéros qui lui ont été retranchés mais trois…

Maintenant, ce genre de manipulation n’est plus possible ; la valeur de la monnaie est équivalente dans tous les pays de la zone euro puisqu’ils partagent la même.

Récemment, les Grecs, comme les Irlandais et les Portugais ne s’estimaient pas assez riches. Ils ont emprunté des dizaines de milliards d’euros à des taux proches de l’usure et à des financiers véreux. Ils se montrent incapables de payer les intérêts de ces emprunts.

Pour les aider, l’Europe leur impose des sacrifices. Mais où sont passées ces sommes astronomiques ? On nous le cache soigneusement. Elles n’ont sûrement pas servi à gonfler les rémunérations, c’est pourtant sur les salariés et les retraités que le gouvernement ’’socialiste’’ grec fait porter l’essentiel de l’effort.

La rétribution des fonctionnaires a carrément été diminuée, la pension des retraités aussi, tandis que la santé des banques ne semble pas avoir été affectée…

On nous enfume en essayant de nous faire croire que l’Économie moderne est quelque chose de très compliqué une affaire de spécialistes.

En fait, il s’agit de répartir les avoirs au mieux des intérêts des plus influents.

Si nous persistons dans cette politique, il ne restera, à échéance, que deux catégories de population : les très riches, de plus en plus riches et les très pauvres de plus en plus pauvres…

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 13:34

Tous les pays qui l’ont adoptée ont dû accepter une perte de leur souveraineté.

Leur monnaie nationale a été remplacée par l’euro.

La masse monétaire qu’ils détenaient a été convertie, francs français, francs belges, marks, lires et autres unités en fonction de la valeur qu’elle représentait globalement et que les pays adhérents ont librement acceptée.

Une équivalence qui ne peut être remise en cause. L’inflation, si elle a lieu, est la même dans tous les pays membres.

Plus question de battre monnaie pour compenser l’insuffisance des rentrées fiscales, aboutissant à une augmentation du coût de la vie avec, pour corollaire, des revendications salariales satisfaites après d’âpres négociations et, au final, une perte de valeur de la monnaie nationale par rapport à celle des autres pays, autrement dit, l’inflation.

Tous les pays de la zone euro sont désormais solidaires et la valeur de leur patrimoine doit rester la même comparée à celle des autres membres.

Le problème c’est qu’il y a toujours eu glissement de la masse monétaire détenue par les classes moyennes vers celle des riches. Autrefois, grâce aux réajustements des salaires, la monnaie perdait progressivement sa valeur au détriment de ses principaux détenteurs, les plus fortunés, s’ils s’étaient contentés de la thésauriser.

Aujourd’hui, cet effet de balance ne peut plus jouer ; l’inflation est interdite mais le glissement existe toujours. Les nantis continuent à détenir et à accroître leur part d’une masse monétaire dont la valeur reste à peu près constante.

Les fortunes augmentent, le nombre de ses détenteurs aussi mais comme la valeur du fric a perdu son élasticité, ce qui profite aux uns doit être déduit des revenus des autres.

Les commerces du luxe sont en pleine expansion, ce qui prouve la santé financière de leurs clients et l’accroissement de leur nombre. Dans le même temps, l’effectif des pauvres ne cesse d’augmenter ; c’est un logique retour de balancier.

Pour compenser l’apparition de dix nouveaux riches, il faut bien compter sur cent nouveaux pauvres. Ce n’est pas le résultat d’un calcul reposant sur des bases mathématiques mais sur un constat que tout un chacun peut faire s’il s’intéresse à son environnement.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:05

Devenir actionnaire est un objectif de plus en plus répandu.

Pas pour soutenir les Entreprises mais pour toucher des dividendes permettant de vivre sans travailler.

C’est devenu possible à moindre coût depuis l’introduction des Fonds de pension américains dans le capital des Sociétés françaises. Ils exigent 15% d’intérêt annuel sur leurs investissements.

Les Entreprises doivent donc réduire leurs frais en diminuant le personnel du Siège, en délocalisant leurs fabrications, en augmentant leurs prix de vente, entre autres recettes.

Même sans atteindre les 15% exigés par les Américains, toutes les Sociétés cherchent le profit maximum ; c’est pourquoi certains sites sont fermés, bien qu’ils soient bénéficiaires, afin de délocaliser leur production pour accroître les gains jugés insuffisants par les actionnaires.

Aujourd’hui, avec un investissement relativement modeste, on peut donc vivre des revenus de son capital.

Mais qui sont ces actionnaires ?

Aucune étude n’a été menée concernant leur profil et l’on peut être sûr qu’il n’y en aura jamais…

Quelques riches héritiers, bien sûr mais aussi des gens qui ont fait fortune dans le commerce ou le négoce et qui ont eu l’habileté de ne pas avoir de comptes à rendre à la Justice.

Il y a aussi de vrais malfrats, braqueurs de casinos ou de bijouteries, proxénètes, grossistes en produits stupéfiants… Tous gens qui, autrefois, étaient réputés flambeurs. On disait d’eux que l’argent leur brûlait les doigts, ils le dépensaient sans compter.

Le fric ayant, intrinsèquement, pris beaucoup de valeur, il est possible que certains hors-la-loi soient tentés de l’investir dans des Sociétés ayant pignon sur rue. Aujourd’hui, le blanchiment de l’argent sale est devenu facile : il suffit de le faire transiter par des paradis fiscaux, il en ressort plus blanc que blanc et peut être placé dans des Entreprises réputées saines.

La mafia italienne a pris le contrôle de beaucoup de Sociétés transalpines, il serait douteux qu’elle laisse la mafia russe seul investisseur dans les Entreprises européennes.

Enfin, nous apprenons que la famille Kadhafi a placé plusieurs milliards d’euros dans les Bourses de notre continent. Elle n’a sûrement pas inventé ce type de placement. Si l’on pouvait investiguer sur l’origine des actionnaires des multinationales, on trouverait certainement des membres des clans Ben Ali, Moubarak et des autres dictateurs encore en place en Afrique ou ailleurs. Tous ces gens qui ont pour principal objectif d’amasser la fortune la plus considérable possible en plaçant l’argent obtenu en saignant à blanc leurs populations

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 19:22

Les Anciens s’en souviennent, la France a connu une longue période de plein emploi.

C’était, principalement, dans les années 50/60. Le chômage ne concernait que quelques milliers de marginaux réfractaires à toute forme de travail.

Il était facile de trouver un emploi et, au besoin, d’en changer.

Les patrons tenaient à garder leurs salariés. Ils leur accordaient, sans trop se faire tirer l’oreille, des augmentations de salaire et la réduction de leur temps de travail.

De 2 semaines en 1936, les congés payés progressèrent jusqu’à atteindre 5 semaines. L’âge de la retraite passa de 65 à 60 ans.

C’était pour compenser la diminution des besoins en main-d’œuvre due aux progrès technologiques.

Les ouvriers et employés en partageaient les bénéfices avec les patrons.

Puis un jour, tout a basculé : d’élément principal dans la gestion de la Société, le travail est devenu marginal.

Il ne s’agit plus de veiller au développement harmonieux du cadre de vie mais de favoriser ceux qui détiennent l’argent en sacrifiant les travailleurs

Diminution effective de leurs salaires puisqu’ils ne suivent plus l’accroissement du coût de la vie et que les privilégiés ayant encore un travail n’osent plus revendiquer.

Réduction du nombre d’emplois disponible. Dans cette optique, les gains de productivité sont jugés insuffisants, les Entreprises privées délocalisent leur production dans des paradis patronaux où les salaires sont misérables.

L’État n’est pas en reste avec la réduction drastique du nombre des fonctionnaires et le report de l’âge de la retraite qui oblige ceux qui travaillent encore à soixante ans - de plus en plus rares - à continuer deux ans de plus (si leur patron consent à les garder) au détriment des jeunes chômeurs qui convoitent leur poste.

Ceux qui ont perdu leur emploi avant soixante ans - les plus nombreux - doivent galérer encore deux ans avant d’accéder à une retraite toujours plus réduite.

La disparition de la classe moyenne, qui constituait l’essentiel de la population, est d’ores et déjà programmée. Il s’agit d’orienter le maximum de gens vers la pauvreté. La crainte de s’y trouver précipité commence à se répandre. C’est la sortie par le bas.

Elle est rendue nécessaire par la monopolisation du fric par ceux qui en ont déjà beaucoup et par ceux qui aspirent à en engranger suffisamment pour vivre de leurs revenus sans avoir besoin de chercher un travail de plus en plus rare.

C’est la sortie par le haut. Il y a beaucoup moins d’élus…

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 18:29

Le monopole de France Télécom, La Poste, la SNCF a été supprimé.

Ces Entreprises devront, désormais, faire face à la concurrence.

Elles doivent s’y préparer en réduisant leurs coûts, plus particulièrement ceux générés par les salaires.

On a vu ce que ça donnait à France Télécom dont le patron, Didier Lombard, a mené à bien un programme de suppression d’un emploi sur cinq sans qu’il en coûte un sou à la Société. Comment ? En faisant persécuter moralement les salariés afin d’obtenir leur démission ou leur suicide. Mission accomplie.

Maintenant, c’est au tour de La Poste. Vous avez sûrement remarqué la réduction du personnel dans les Bureaux quand ceux-ci ne sont pas purement et simplement supprimés.

Sur le terrain, les facteurs voient leurs tournées s’allonger. Pour eux, les trente-cinq heures sont devenues un mythe inaccessible même si c’est le temps qui leur est compté sur leurs feuilles de paye.

La notion de Service Public étant devenue obsolète, je suggère une nouvelle appellation plus conforme à la réalité : le Service aux Actionnaires…

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 19:22

On nous bassine avec l’explosion des profits des industries et des commerces du luxe !

Il n’y a pas que Vuitton, Dior ou Hermès qui ont une clientèle en accroissement. Il y a aussi - on ne le dira jamais assez - les Restaurants du cœur

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