Devenir actionnaire est un objectif de plus en plus répandu.
Pas pour soutenir les Entreprises mais pour toucher des dividendes permettant de vivre sans travailler.
C’est devenu possible à moindre coût depuis l’introduction des Fonds de pension américains dans le capital des Sociétés françaises. Ils exigent 15% d’intérêt annuel sur leurs investissements.
Les Entreprises doivent donc réduire leurs frais en diminuant le personnel du Siège, en délocalisant leurs fabrications, en augmentant leurs prix de vente, entre autres recettes.
Même sans atteindre les 15% exigés par les Américains, toutes les Sociétés cherchent le profit maximum ; c’est pourquoi certains sites sont fermés, bien qu’ils soient bénéficiaires, afin de
délocaliser leur production pour accroître les gains jugés insuffisants par les actionnaires.
Aujourd’hui, avec un investissement relativement modeste, on peut donc vivre des revenus de son capital.
Mais qui sont ces actionnaires ?
Aucune étude n’a été menée concernant leur profil et l’on peut être sûr qu’il n’y en aura jamais…
Quelques riches héritiers, bien sûr mais aussi des gens qui ont fait fortune dans le commerce ou le négoce et qui ont eu l’habileté de ne pas avoir de comptes à rendre à la Justice.
Il y a aussi de vrais malfrats, braqueurs de casinos ou de bijouteries, proxénètes, grossistes en produits stupéfiants… Tous gens qui, autrefois, étaient réputés flambeurs. On disait d’eux que
l’argent leur brûlait les doigts, ils le dépensaient sans compter.
Le fric ayant, intrinsèquement, pris beaucoup de valeur, il est possible que certains hors-la-loi soient tentés de l’investir dans des Sociétés ayant pignon sur rue. Aujourd’hui, le blanchiment
de l’argent sale est devenu facile : il suffit de le faire transiter par des paradis fiscaux, il en ressort plus blanc que blanc et peut être placé dans des Entreprises réputées saines.
La mafia italienne a pris le contrôle de beaucoup de Sociétés transalpines, il serait douteux qu’elle laisse la mafia russe seul investisseur dans les Entreprises européennes.
Enfin, nous apprenons que la famille Kadhafi a placé plusieurs milliards d’euros dans les Bourses de notre continent. Elle n’a sûrement pas inventé ce type de placement. Si l’on pouvait
investiguer sur l’origine des actionnaires des multinationales, on trouverait certainement des membres des clans Ben Ali, Moubarak et des autres dictateurs encore en place en Afrique ou ailleurs.
Tous ces gens qui ont pour principal objectif d’amasser la fortune la plus considérable possible en plaçant l’argent obtenu en saignant à blanc leurs populations