On nous bassine avec ces ‘’impératifs économiques’’ qui nous sont étrangers.
La seule impérieuse nécessité serait de tenir compte des gains de productivité pour mieux répartir le travail.
Dans tous les secteurs : production, fabrication, commerce, services, les besoins en main-d’œuvre ont été divisés au moins par dix depuis 50 à 60 ans.
Ce ne sont pas les activités créées, le plus souvent sans intérêt pour la communauté, qui compensent ces pertes d’emplois.
Ce sont les salariés qui devraient être les premiers bénéficiaires de cette réduction des besoins en travail humain.
Ils pourraient gagner plus, obtenir des avantages sociaux élargis, voir leurs horaires réduits et prendre leur retraite plus tôt.
C’est tout le contraire qui arrive !
La diminution de l’intervention humaine dans les activités productrices permet, parallèlement, un amoindrissement des coûts et ce sont, uniquement, les dirigeants d’entreprises et leurs actionnaires qui en bénéficient.
Leur objectif c’est de gagner un maximum de fric.
Ils n’hésitent pas à plonger leurs salariés et leurs familles dans la précarité en délocalisant pour gagner encore plus en faisant travailler au rabais des ouvriers qui sont obligés de se contenter de leurs offres.
Jusqu’à quand pourra durer cette sinistre mascarade ?