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  • : Le blog de Jean-Pierre SILVESTRE
  • : Un regard décalé et humoristique sur les faits de Société. Des conclusions que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
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  • J'ai 5 ans et je m'éclate au volant. Souriez !
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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 05:00

On nous bassine avec ces ‘’impératifs économiques’’ qui nous sont étrangers.

La seule impérieuse nécessité serait de tenir compte des gains de productivité pour mieux répartir le travail.

Dans tous les secteurs : production, fabrication, commerce, services, les besoins en main-d’œuvre ont été divisés au moins par dix depuis 50 à 60 ans.

Ce ne sont pas les activités créées, le plus souvent sans intérêt pour la communauté, qui compensent ces pertes d’emplois.

Ce sont les salariés qui devraient être les premiers bénéficiaires de cette réduction des besoins en travail humain.

Ils pourraient gagner plus, obtenir des avantages sociaux élargis, voir leurs horaires réduits et prendre leur retraite plus tôt.

C’est tout le contraire qui arrive !

La diminution de l’intervention humaine dans les activités productrices permet, parallèlement, un amoindrissement des coûts et ce sont, uniquement, les dirigeants d’entreprises et leurs actionnaires qui en bénéficient.

Leur objectif c’est de gagner un maximum de fric.

Ils n’hésitent pas à plonger leurs salariés et leurs familles dans la précarité en délocalisant pour gagner encore plus en faisant travailler au rabais des ouvriers qui sont obligés de se contenter de leurs offres.

Jusqu’à quand pourra durer cette sinistre mascarade ?

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 16:49

Mardi 31 août, Erik Orsenna est l’invité d’une émission matinale de France Inter ‘’Service public’’ où il se révèle un chantre de la mondialisation.

Il dit à peu près ceci : ‘’Au cours de mes nombreux voyages, je constate l’amélioration du sort de nombreux pauvres qui trouvent du travail grâce à la mondialisation’’.

Ce qu’il n’a pas vu, malgré ses nombreux voyages, c’est que les salaires touchés par ces nouveaux ouvriers leur permettent tout juste de survivre mais pas d’acquérir les biens de consommation qu’ils produisent pour les pays occidentaux.

Pour pouvoir les acheter, il faudrait qu’ils soient sérieusement augmentés mais ça réduirait d’autant les profits des investisseurs.

Ce n’est pas prévu par la mondialisation…

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 18:41

Samedi 7 août, à 20h40, ARTE diffuse un documentaire allemand intitulé : ‘’Un mètre pour mesurer le monde’’

 Il rend hommage aux astronomes français Delambre et Méchain qui ont inventé le système métrique à la fin du 18ème siècle..

Ce reportage se présente sous la forme d’une reconstitution historique des mésaventures de ces deux scientifiques qui pendant sept ans, de1792 à 1799, ont fait des relevés, entre Dunkerque et Barcelone, pour mesurer précisément, le méridien terrestre.

Il s’agissait de donner une base scientifique à la longueur du mètre-étalon.

C’était en pleine période révolutionnaire, ce qui ne leur a pas facilité la tâche. Méchain a même échappé de peu à la guillotine !

Ce que dit ce documentaire :

Après la France, les pays du monde entier ont renoncé à leurs unités rétrogrades et adopté le système métrique à l’exception de trois d’entre eux : la Birmanie, le Liberia et… les Etats-Unis !

Ce qu’il ne dit pas :

La Grande-Bretagne ne s’est convertie au système métrique que pour les subdivisions de sa monnaie, la livre sterling.

Elle l’a fait, sûrement, à contre cœur puisque c’est seulement en 1971 qu’elle a abandonné la division de la livre en 20 shillings, le shilling étant, lui-même, divisé en 12 pence.

Dorénavant, le shilling a disparu et la livre est divisée en100 pence ce qui, vous en conviendrez, facilite quelque peu les calculs…

Mais les Britanniques en sont restés à leurs anciennes unités archaïques dans tous les autres domaines, qu’il s’agisse des longueurs, des superficies, des poids ou des capacités.

Ces mesures n’ont rien à voir avec le système métrique et nécessitent l’utilisation d’une calculette ou d’un papier et un crayon pour les calculs les plus simples.

Le cas des Etats-Unis est assez semblable.

Aucune de ses unités de mesure ne fait référence au système métrique sauf sa monnaie.

Depuis ses origines, le dollar est subdivisé en 100 cents. D’ailleurs dans aucun pays du monde il n’existe une monnaie non reliée au système métrique.

Elles ont toujours des fractions qui valent un centième, parfois un millième de la monnaie de référence.

Tous les peuples considèrent, probablement qu’il est important de pouvoir compter rapidement une somme d’argent.

Estimer un poids ou évaluer une distance, ça peut attendre…

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 16:59

La firme américaine General Motors, en pleine déconfiture, avait vendu, l’an passé, son usine de Strasbourg.

Les affaires ayant repris, elle se propose de la racheter et de réembaucher les ouvriers licenciés.

Une condition : Ils doivent accepter une réduction de leurs salaires et avantages afin qu’ils ne soient pas plus coûteux que des travailleurs mexicains

Ils se sont prononcés, à 70%, en faveur de cette proposition.

En dépit des affirmations de la Direction : pas de changement avant 2013 (on connaît la fiabilité de ce genre de promesses qui n’engage que ceux qui y croient) ils vont peut-être devoir, dès l’année prochaine, revoir leurs prétentions afin de ne pas dépasser le salaire des ouvriers chinois.

En négociant, ils pourront, peut-être, obtenir une prime portant leur rémunération à 250/300 Euros par mois, si leurs patrons sont de bonne humeur…

Le ’’rêve américain’’ n’a pas fini de nous faire fantasmer

!

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:31

C’est dans ce contexte de régression du nombre des emplois que Sarkozy a décidé de prolonger la durée légale de l’activité professionnelle !

Devant ce projet incohérent, les protestations sont venues principalement des quinquagénaires encore pourvus d’un emploi. (Moins de la moitié de l’effectif…)

Pour les gens qui exercent une activité peu gratifiante - la grande majorité - travailler trois ans de plus n’est pas une bonne nouvelle mais leurs grands-parents ont bien été contraints de conserver leur emploi jusqu’à soixante-cinq ans. Enfin ceux qui ont survécu jusque là…

Mais les principaux visés sont les chômeurs, l’essentiel de l’effectif.

Ils devront survivre trois ans de plus avec des indemnités misérables en attendant une retraite peau de chagrin.

Rappelons que celle-ci, grâce à Balladur, le maître de Sarkozy, est dorénavant calculée non plus sur les dix mais sur les vingt-cinq meilleures années.

Dans ces conditions, devenir officiellement inactif sera une perspective bien peu enthousiasmante surtout pour ceux qui n’auront pas réussi à cumuler vingt-cinq ans de salaires décents !

L’objectif de ces personnages bien peu ragoûtants, Balladur puis Sarkozy, n’est-il pas de régler le problème du logement ?

Plus besoin de construire des HLM, ceux existants suffiront largement aux locataires susceptibles de payer leur loyer !

En revanche, les fabricants de tentes pourront envisager l’avenir avec sérénité, surtout si les flics continuent à recevoir l’ordre de confisquer celles dressées sur la voie publique.

Il faudra aussi prévoir l’expansion des restos du cœur mais, comme d’habitude, c’est la charité de la classe moyenne qui s’en chargera (s’il reste suffisamment de contributeurs potentiels…)

Les gouvernements ne se sont jamais intéressés à cette forme d’aide pourtant de plus en plus répandue…

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 17:25

J’ai pris quelques exemples de suppressions d’emplois dans des secteurs (transport, commerce) où nous pouvons tous les constater mais ils existent partout ailleurs.

Faut-il le déplorer ?

Théoriquement non. L’effectif des gens produisant les biens de consommation ou nécessaires au commerce et aux services s’est considérablement réduit et la manne générée par leur travail étant en expansion, elle devrait profiter à ceux qui la produisent, leur temps de labeur diminué, leur rétribution augmentée.

C’est vrai pour la rémunération de certains d’entre eux.

En cinq ou six ans, vous avez peut-être vu votre salaire multiplié par dix ? Non ? Excusez-moi de vous le dire mais vous avez mal choisi votre profession !

Si vous étiez dirigeant d’une entreprise cotée en Bourse, vous auriez vu votre salaire décuplé !

Les actionnaires de votre société vous auraient choyé afin que votre seul souci soit de leur permettre un ‘’retour sur investissement’’ maximum.

Pas question de paternalisme, ne jamais céder dans les conflits sociaux ! Pas de pitié pour vos salariés ! Seul objectif : l’accroissement du profit. S’il peut être augmenté par la délocalisation, à la porte les smicards ! Vive l’ouvrier chinois payé cent euros par mois !

Si vous avez constitué un pécule suffisant, vous pouvez aussi devenir actionnaire. En choisissant bien votre entreprise, vous pourrez compter sur au moins 10 % de dividendes. Pour certains investisseurs américains de plus en plus intéressés par les sociétés françaises, les fonds de pension, l’objectif est 15 % minimum.

Voilà une façon de vivre sans rien faire et sur le dos de ceux qui travaillent, ici et ailleurs dans le monde.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:20

À partir de 1947 le développement considérable de l’automobile a nécessité la création d’une infrastructure. Plusieurs dizaines de milliers de stations-service pour alimenter les véhicules en carburant ont ouvert mais les trois-quarts ont dû fermer devant la concurrence des hyper-marchés et les pompistes ont à peu près complètement disparu ; même dans les stations indépendantes survivantes, vous remplissez vous-même votre réservoir dans la plupart des cas.

L’accroissement de la circulation automobile a favorisé le développement du réseau autoroutier. Son exploitation a été bien vite confiée à des sociétés privées qui ne pouvaient pas être tenues à l’écart de ce ‘’fromage’’ ! La promesse de sa gratuité, une fois ses frais de construction amortis, a été oubliée et les péages maintenus.

Péagiste, un emploi précaire ! Vous pouvez passer sous leur nez sans vous arrêter si vous disposez d’une carte bancaire. Votre compte sera automatiquement débité du montant du trajet. Si vous voulez continuer à payer de la main à la main, dépêchez-vous, le dernier péagiste sera bientôt réduit au chômage !

Informaticien : Un travail qui n’existait pratiquement pas avant 1970. Il s’est beaucoup développé mais, depuis quelques années, il s’exporte très bien, en Inde notamment et ceux qui l’exercent en France peuvent redouter de devoir s’inscrire au chômage à moins qu’ils n’y aient déjà été contraints…

Beaucoup de commerçants indépendants ont dû baisser le rideau face à la concurrence des grandes surfaces.

Avec leurs salariés, ils sont allés gonfler les effectifs de l’ANPE à part les quelques privilégiés qui ont trouvé un emploi chez ceux qui les ont remplacés.

Les ‘’hôtesses de caisse’’ nouveau nom des caissières d’hypermarchés sont en sursis. Un nouveau système vous permettra de scanneriser vous-même vos achats. Vous les paierez ensuite, par l’intermédiaire d’un robot, avec une carte devenue obligatoire.

Les essais sont en cours.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 17:09

Les vieux Parisiens se souviennent des receveurs qui, à bord des autobus de la RATP, contrôlaient les titres de transport des voyageurs.

Leur suppression a divisé par deux les effectifs du personnel roulant.

Tout le monde se rappelle la chanson qui a fait connaître Gainsbourg. Le ‘’Poinçonneur des Lilas’’ n’était pas le seul ! Il y en avait un à chacun des accès au quai de toutes les stations du métro parisien.

Plusieurs milliers d’emplois ont été supprimés comme celui de chef de gare. Longtemps leur cabine a subsisté au milieu de chaque arrêt mais elle était, désormais, désespérément vide.

Toujours dans le métro parisien, le chef de train était posté dans chaque rame à la première porte d’entrée de la voiture de tête, juste derrière la cabine du conducteur.

A l’arrivée en gare, il libérait toutes les portes puis appuyait sur un bouton pour les fermer quand les voyageurs étaient montés.

La direction de la RATP a jugé qu’au lieu de s’accorder quelques secondes de repos pendant l’arrêt en gare, le conducteur pouvait se charger de ce travail.

Exit le chef de train…

Le conducteur, lui-même, disparaîtra bientôt.

Toutes les nouvelles exploitations, à Paris et en province sont automatisées. Les rames circulent sans aucune intervention humaine directe et les anciennes lignes seront mises aux normes dans un proche avenir.

Sur l’ensemble du territoire, si vous voulez prendre le train, quelle que soit votre gare de départ, n’oubliez pas de composter, vous-même, votre billet dans la machine automatique.

Il n’y a plus personne pour le faire à l’entrée du quai et, bientôt, il n’y aura plus personne non plus dans la cabine du conducteur du train…

Toutes ces suppressions d’emplois ont-elles été compensées par des créations ? Sûrement pas, ces dernières ont été beaucoup moins nombreuses et, bien souvent, précaires.

Je les évoquerai demain.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 18:17

Elles ne datent pas d’hier ! En 1900 la France comptait plus de huit millions d’agriculteurs pour seulement quarante millions d’habitants.

Cette réduction s’est faite lentement.

Aujourd’hui, ils ne sont plus que sept cent soixante-dix mille sur soixante-cinq millions et leur nombre continue à baisser.

Longtemps les paysans, contraints à l’abandon de leurs terres, se reconvertissaient dans l’industrie. Ce n’est plus le cas.

La baisse des effectifs dans les usines, due aux progrès technologiques permettant l’accroissement de la production en parallèle avec la réduction du personnel a subi un sérieux coup d’accélérateur avec la mondialisation favorisant les délocalisations.

Un phénomène qui s’est étendu au tertiaire avec, entre autres, l’implantation de certains services bancaires en Inde et des centres d’appel en Tunisie et au Maroc

Les salariés qui se croyaient à l’abri de tout risque de perte d’emploi en raison de leur statut ou de la spécificité de leur travail sont menacés.

Bien avant la mondialisation, dans la période du plein-emploi des années soixante-dix, les suppressions de postes ont commencé à éclaircir leurs rangs.

Demain je commencerai à évoquer certains prémices…

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 17:29

J’ai reçu une lettre de VEOLIA, la société privée qui s’est emparée du service public de l’eau dans un certain nombre de communes dont celle où j’habite

Désormais, je devrai faire, moi-même, le relevé de mon compteur, l’inscrire sur une ‘’carte-relevé’’ pré-timbrée que je retournerai au gestionnaire.

Encore heureux, je n’aurai rien à payer !

VEOLIA a du retard sur EDF. Il y a quelques années, ce ‘’service public’’ avait proposé à ses clients de faire, eux-mêmes, deux relevés de compteur sur trois puis d’appeler un numéro gratuit pour le communiquer.

Au bout de quelques mois, EDF avait sous-traité le travail de réception à une société privée et, de gratuit, le numéro d’appel était devenu surtaxé !

En d’autres termes, il fallait payer pour obtenir le droit de faire soi-même le travail !

VEOLIA a encore beaucoup à apprendre sur la gestion des anciens services publics mais il a déjà acquis une certaine expertise dans la destruction d’emplois.

Les releveurs de compteurs réduits au chômage peuvent en témoigner…

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