Il est devenu incontournable pour beaucoup de jeunes gens.
Il ne quitte leur oreille que pour l’envoi de SMS, ces messages écrits en abrégé dans un français approximatif.
J’en ai un comme tout le monde. Il m’a été très utile pour appeler les pompiers ce jour de Noël 2010 où je m’étais imprudemment engagé, avec ma voiture, sur une route inondée et où je me suis retrouvé environné par les eaux de l’Yonne en crue.
Depuis, il ne m’a plus été d’aucune utilité. Les appels que je reçois me sont, généralement envoyés par erreur. Ils aboutissent sur ma messagerie et je ne communique mon numéro à personne, seulement celui du téléphone fixe.

J’ai acheté le premier en 1982, le dernier, que je possède encore, est le cinquième.
Ma compagne était ravie, finie la corvée du lavage à la main !
De plus, c’était moi le responsable du chargement de l’appareil.
Très vite, je me suis aperçu qu’il dépolissait les verres, tant pis ! Plus grave, au bout d’un certain temps, la vaisselle ne ressortait pas propre.
Ceci était valable pour tout ceux que j’ai eus successivement. La raison : ils s’encrassaient à la longue.
La solution : le nettoyage, fastidieux, du lave-vaisselle lui-même.
Pour l’éviter, j’ai décidé de faire un prélavage manuel pour débarrasser les assiettes et les plats des débris alimentaires.
Comme il ne restait plus grand-chose à faire, j’ai fini par décider d’abandonner le lavage à la machine et de l’accomplir à la main tout en conservant le prélavage à l’eau claire parce que je ne trouve pas rationnel de faire la vaisselle dans de l’eau sale.
Ma compagne est toujours ravie puisque le transfert de compétence a été maintenu. C’est toujours moi qui me tape la corvée.
Moralité : Si vous êtes un homme et que vous aimez faire la sieste après déjeuner et regarder la télé après dîner n’achetez pas de lave-vaisselle !

Les animaux ont bien raison de se méfier des hommes !
En dehors de ceux qui ont été domestiqués, tous ont tendance à prendre la fuite quand un être humain s’approche. On appelle ça l’instinct, sans autre explication.
En dehors de l’espèce humaine, aucune autre ne serait dotée de raison ni de réflexion et moins encore de possibilités de transmission des expériences selon les ‘’ idées reçues‘’.
Alors s’il est le seul à leur inspirer la crainte comment se fait-il que ce ne soit pas le même instinct chez les animaux qui ont toujours vécu isolés, en Antarctique, par exemple ?
Ils n’ont jamais été chassés et se laissent tous approcher par les scientifiques, seuls humains ayant jamais fréquenté ce continent et dont les préoccupations hautement intellectuelles les ont toujours dispensés du goût pour les massacres.
Comment les bêtes pourraient-elles savoir qu’il n’y a pas lieu de craindre les hommes puisqu’ils ne les ont jamais pourchassés, même à des époques lointaines, si la transmission du savoir n’existait pas chez elles ?