Depuis la nuit des temps, seuls les hommes pouvaient accéder à la notoriété.
À de très rares exceptions près, comme Jeanne d’Arc, Sainte Geneviève ou mesdames George Sand, Sévigné ou Ségur, les femmes devaient se contenter du rôle d’épouse mais les deux premières étaient sponsorisées par Dieu lui-même et les trois autres étaient respectivement baronne,marquise et comtesse. Elles n’auraient sûrement pas été éditées si elles avaient été simples roturières…
C’est seulement au début du XXème siècle que le mérite personnel des femmes commença à être reconnu grâce à l’obstination de Marie Curie exclue, parce que fille, des études supérieures dans son pays d’origine, la Pologne et qui réussit à imposer son génie en France, couronné, fait rarissime, par deux prix Nobel, l'un de physique, l'autre de chimie
On imagine la frustration que durent ressentir toutes ces femmes qui avaient pour vocation de participer à l’évolution du monde et dont les talents furent étouffés dans l’œuf, de la préhistoire à l’époque moderne.
Leur exclusion, telle celle d’Olympe de Gouges, guillotinée pour son talent, a été une perte incommensurable pour l’humanité.

Ils sont mauvais, c’est bien connu mais qui peut avoir autorité pour en juger ?
D’autres hommes ? Les meilleurs ? À part, peut-être, quelques individus plongés, dès leur plus jeune âge, dans un mysticisme totalement hermétique au monde extérieur, nous avons tous suivi un parcours chaotique
Qui n’a pas volé des bonbons à l’étalage du marchand ?
Qui n’a jamais triché aux examens scolaires ?
Qui ne s’est jamais servi de ses relations pour obtenir une faveur, une promotion ?
Qui n’a jamais fraudé le fisc ?
Qui n’a jamais trompé son conjoint ? Oui, je sais il y en a…
Avec l’âge nous sommes peut-être devenus irréprochables et nous essayons d’oublier nos turpitudes du passé mais cela nous autorise-t-il à nous ériger en censeurs ?
Chacun d’entre nous est un homme (ou une femme) comme les autres donc mauvais par essence !

L’homme est belliqueux, c’est dans sa nature.
L’Histoire de l’humanité est jalonnée de conflits de plus en plus sanglants.
Leur aggravation est due à la sophistication des armes qui les rend toujours plus meurtriers mais un coup d’arrêt semble avoir été donné. Il n’y a plus de conflit majeur.
Plusieurs explications : Les nouvelles armes sont destructrices, elles pourraient éliminer la totalité des êtres humains de la planète.
Même menées par des grandes puissances contre des petits pays, les guerres peuvent être perdues (Vietnam)
On peut essayer de dialoguer avec certains adversaires afin d’éviter les confrontations.
Un élément capital semble avoir totalement échappé aux analystes : l’allongement de la durée de la vie.
Autrefois, les hommes mouraient « dans la force de l’âge » Aujourd’hui, la majorité dépasse la soixantaine et les décideurs sont plus âgés.
Ils sont apaisés et imposent leur pacifisme aux plus jeunes, à ceux qui, hier encore, tenaient les rênes du pouvoir.

Revu ce film pour la énième fois dimanche soir sur France 2.
Les dialogues de Michel Audiard sont absolument géniaux.
La scène finale - le mariage - a été tournée dans l’église Saint-Blaise à Paris XXème.
La carcasse de la Citroën ID 19 qui brûle sur son parvis y est restée plus d’une semaine.
À l’époque, je travaillais dans le quartier et je la voyais tous les jours…